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Archive for the ‘China’ Category

Save the Giant Panda

19 Oct 10

From Chengdu Panda Breeding and Research Center, the lovely animal in black and white… and also in red.

Depuis la base de reproduction des pandas de Chengdu, l’adorable animal en noir et blanc… et aussi en roux.

Tropical forest and river in China

Giant panda walking

Giant panda eating bamboo leaves

Red pandas fighting and playing

Red panda walking

Giant panda eating bamboos, 1

Giant panda eating bamboos, 2

Giant panda resting in a tree

Chinese tropical forest

Carnets de voyage (sorry, only in french) :
Attention, il s’agit la uniquement de notes quotidiennes prises au cours de mon periple. Il n’y a rien de reflechi, comme c’est ecrit sur l’instant, donc a prendre avec des pincettes. C’est la uniquement pour les plus curieux qui ne sauraient se contenter des photos.

Dimanche 17 Octobre 2010 : Journée bus, une de plus. 14h pour faire un peu moins de 300km, ça en dit long sur l’état de la route et du bus, pourtant le chauffeur n’a vraiment pas trainé et limité le nombre de pauses… assez crevant au final, et j’ai le dos en compote ce soir. Mais tout de même content d’être arrivé à Kangding. En route, les paysages étaient une fois de plus assez jolis, même si on a échangé les hautes montagnes enneigées pour des collines boisées. C’est toujours impressionnant le nombre de drapeaux à prières que l’on croise en permanence, certains vont jusqu’à recouvrir des collines entières. Il y a aussi des énormes inscriptions en tibétain digne du film “Signes”. Ayant laissé Véronique à Ganzi, je suis arrivé ce soir dans la nuit, et j’avais peur que la quête interminable de l’hôtel se reproduise. Par chance, ma tête d’occidental a attiré les vautours et j’ai eu une chambre dans les 5 minutes qui ont suivi ma sortie de la gare routière. Tant mieux, car je repars demain matin à 6h pour Chengdu. Enfin, dernière étape avant la traversée du Tibet ! Espérons juste que la route et le bus soient un peu plus confortables qu’aujourd’hui.

Lundi 18 Octobre 2010 : Aujourd’hui, c’est festival ! On a eu un bus prenant en compte le format occidental (sièges avec suffisamment d’espace pour mes grandes jambes) et cerise sur le gâteau, des amortisseurs qui marchent ! Du coup, traversée bien plus agréable que la veille avec une arrivée à Chengdu à 14h. Sur le chemin, la frontière entre le monde tibétain et chinois est assez impressionnante. Fini les montagnes recouvertes de signes religieux, les petits villages et temples parsemés ici et là… même le ciel bleu laisse progressivement place à un grand voile grisâtre. Les villes s’agrandissent avec partout des ouvriers de tout age qui travaillent d’arrache-pied. Plus on s’enfonce vers le sud, plus une magnifique forêt tropicale se dessine autour de nous. De géantes falaises boisées entrecoupées par des cascades se jetant dans le fleuve en contrebas. Plusieurs fois je maudis le chauffeur de bus de ne pas s’arrêter plus souvent afin de pouvoir en prendre des photos. La vision de cette gigantesque nature sauvage est saisissante et on ne peut que lever les yeux pour tenter d’en observer toute la grandeur. C’est à ce moment que je prends conscience de toute la richesse de la Chine, qui va bien au delà de ce qu’on peut en apercevoir en passant simplement par la capitale. Et surtout, qui mériterait bien plus que la quelque dizaine de jours que j’ai à lui consacrer. En espérant que cet environnement sensible soit protégé, même si j’en doute, afin de pouvoir revenir pour une future exploration. Arrivé sur Chengdu, je me suis rendu directement à Sim’s Cozy Garden Hostel. Auberge plébiscitée par beaucoup de voyageurs, elle a vraiment toute l’infrastructure pour plaire et ce, dans un cadre idyllique. C’est aussi à eux à qui j’ai confié le soin de me faire traverser le Tibet. Chengdu étant considéré comme la porte d’entrée pour cette région faisant rêver tant de voyageurs, c’est donc pour cette raison que je m’y suis rendu. La situation politique actuelle n’encourageant pas le passage en fraude, et ne voulant pas risquer une confrontation avec la police locale, j’ai choisi l’option légale. Guide, chauffeur et itinéraire prévu à l’avance. Tout cela a l’air bien restrictif, mais le Tibet étant le Tibet, je ne pouvais pas passer s’y proche sans m’en faire ma propre idée. Pour réduire les coûts, je partagerai le voyage avec trois autres voyageurs que je devrais rencontrer demain. Le tout, pour un départ programmé le 20 au soir, et une arrivée à la frontière népalaise le 28 Octobre. Je suis vraiment curieux de découvrir le Tibet du Tibet, après en avoir vu le “Tibet de Chine”. Vivement donc.

Mardi 19 Octobre 2010 : Ce matin, c’était sortie pandas. Chengdu abrite en effet la base de reproduction des pandas, centre de recherche pour la protection de cette charmante espèce malheureusement en voie d’extinction. Si on met de côté le fait que la visite organisée remplie de touristes avec un itinéraire fixe était d’un désagréable… le reste en valait vraiment le déplacement. Pandas noir et blancs comme on les connait ou pandas roux, bébés ou adultes, ils sont vraiment trognons, et ce parc les met vraiment bien en avant. L’après midi a été axé autour des préparatifs d’avant Tibet. Cela a mérité un passage à Carrefour pour la nourriture, car la chaine est implantée dans le coin. Assez amusant de voir le fameux supermarché avec un rayon poissonnerie remplie d’aquariums, de tortues et autres bébêtes vivantes. Les employés surveilles à la baguette ne semblent par contre pas avoir le droit au faux pas. Tout ça s’est terminé par une soirée tranquille, spécialités locales et film avant le grand départ de demain. Arrivée prévue au Népal le 28 Octobre. D’ici la, silence radio !

 
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Posted in 2010/2011 : Greenland to New Zealand, China the 19th of October, 2010

 

Ganzi and the Tibet of China

16 Oct 10

Temples and Tibetan people in the middle of Chinese mountains.

Des temples et des tibetains au milieu de montagnes chinoises.

Mountains around Ganzi

Bus to Ganzi

Ganzi and mountains

Stairs to the temple in Ganzi

Tibetan kids in Ganzi

Temple in Ganzi, 1

Temple in Ganzi, 2

Temple and monk over the mountains in Ganzi

Prayer flags in Ganzi

Tibetan family in Ganzi
Carnets de voyage (sorry, only in french) :
Attention, il s’agit la uniquement de notes quotidiennes prises au cours de mon periple. Il n’y a rien de reflechi, comme c’est ecrit sur l’instant, donc a prendre avec des pincettes. C’est la uniquement pour les plus curieux qui ne sauraient se contenter des photos.

Vendredi 15 Octobre 2010 : Journée transports, et bien comme il faut. On est parti à 8h ce matin en bus avec Véronique pour rejoindre Ganzi, arrivée prévue à 17h. Dans la même continuité que le trajet précédent, les paysages sont de toute beauté. Les montagnes enneigées apparaissent ici et là, au fur et à mesure qu’on retourne aux environs de 5000m d’altitude. Dans le bus, les passagers font comme chez eux. Ils crachent régulièrement par terre, fument et jettent des déchets en tous genre entre les sièges. En quelques heures c’est dans un état pas possible. Au cours d’une pause pipi, le chauffeur passe donc un coup de balai, mais à mon grand désarroi, il jette tout dehors, à même la pelouse. Je crois qu’on a des concepts d’hygiène et de protection de l’environnement qui sont encore aux antipodes entre nos deux cultures…
A côté de cela, le trajet se passe dans la bonne humeur, jusqu’au début d’après midi où le bus commence à montrer des signes de faiblesse. On s’arrête une fois, deux fois, trois fois, toujours plus longtemps pour effectuer des réparations, jusqu’à l’arrêt complet et final vers 17h au milieu de nulle part. Le bus refuse de repartir. On commence tous à sortir nos affaires et se préparer à faire du stop. Un premier camion s’arrête puis embarque une dizaine de passagers dans sa remorque. On nous fait signe que ce n’est pas pour nous, visiblement, pas la même destination. Une demie heure plus tard, comme sortis de nulle part, quatre mini vans arrivent à la rescousse. Tout le monde prend place, on se serre bien comme il faut, et s’en est suivi 6h de route à toute vitesse sur de la piste à rebondir dans tous les sens. ça rappelait vaguement la Mongolie tout ça ! On a du prendre beaucoup de détours suite au dernier tremblement de terre, expliquant la durée du trajet. En tous cas chapeau pour la vitesse de mise en place des secours. Mais à minuit sur Ganzi, pas évident de trouver un hôtel voulant se donner la peine de préparer des chambres. Par chance, un moine ayant fait le trajet avec nous était dans la même situation. On a donc parcouru la ville tous les trois en tapant à la porte de tous les hôtels, en vain. Au final, on a terminé dans une sorte de refuge pour moines. Au début, le gardien n’a pas voulu nous laisser entrer en tant que touriste, et à fortiori non moines, mais grâce a notre nouvel ami qui a fait pression, nous voilà dans un dortoir en compagnie sacrée pour passer la nuit… ce qui est tout de même mieux que dehors.

Samedi 16 Octobre 2010 : Après une courte nuit chez les moines, on est parti au petit matin trouver un hôtel qui cette fois voulait bien de nous. Pour la peine, on se fait plaisir, et on prend une chambre plus confortable avec salle de bain incluse et propre. Pour limiter les dépenses, on partage la chambre avec Veronique. ça change du dernier hôtel ou il n’y avait pas de douche et où les toilettes communs étaient en permanence dans un état lamentable ; les gens ici ne semblent pas savoir tirer la chasse, et des fois ne prennent même pas la peine d’aller jusqu’au trou des toilettes… Du coup aujourd’hui, c’est grand luxe, et ça fait du bien de se sentir un peu propre. En début d’après midi, je suis monté visiter un monastère vieux de 500 ans qui surplombe la ville. Là haut, la vue est magnifique avec les montagnes enneigées qui entourent la vallée. Les gens sont tout autant adorables, et lancent avec un grand sourire “Tashi delek !” (= “bonjour” en tibétain) quand j’arrive a leur hauteur. En redescendant, j’ai croisé une famille tibétaine qui me demandait de les prendre en photo. Tout heureux que je m’exécute, ils me demandent la photo après coup, croyant que je dispose d’un appareil Polaroïd. Du coup, je prends leur adresse postale et leur promets de leur envoyer les clichés. Avec du recul, je me dis que le courrier n’arrivera jamais jusqu’ici, ou peut être dans dix ans, donc je me mets dans la tête de faire imprimer les photos et de leur apporter directement. Je retourne donc en ville pour trouver un photographe. Je lui demande d’imprimer les photos en utilisant l’onomatopée “Bzzzz” (= bruit d’imprimante). Sauf que pour la photographe, “Bzzzz”, ça voulait plutôt dire supprimer… Après cette petite frayeur, et heureusement que j’avais fait une copie préalable, je me suis remis en route vers le monastère avec mes clichés sous le bras. Plus ça va, plus je me rends compte à quel point cela peut être essoufflant de marcher en altitude. A près de 4000m ici, je ne marche pas aussi vite que d’habitude, et je me fatigue surtout beaucoup plus rapidement. Va falloir y aller doucement pour les prochains treks au Nepal. Bref. Avec l’adresse de la famille qu’ils m’avaient donné plus tôt, j’essaye de trouver leur maison. Après une demie heure à tourner dans tous les sens et à demander à des locaux forts sympathiques mais qui ne savent pas forcément lire ou simplement qui ne connaissent pas comment est construit leur quartier (il faut dire que vu de l’extérieur, il n’y a pas l’air d’y avoir beaucoup de logique dans tout ça…) j’arrive finalement à destination grâce à un jeune moine m’ayant aidé dans ma quête. Sur place, ceux que j’avais pris en photo ne sont malheureusement pas la mais encore au travail. C’est donc celui qui semblerait être le père moine de la famille qui m’ouvre et me remercie une dizaine de fois en voyant les images. J’aurai bien aimé avoir le plaisir de voir les têtes des intéresses en découvrant le pressent… mais tant pis. L’essentiel est fait, et je suis sûr qu’ils seront contents en rentrant ce soir. Du coup, moi, pour la peine je me suis offert un plat local, sorte de bouillon de raviolis avec des légumes. Et maintenant, c’est dodo de bonheur, car je repars demain à 6h30 pour Kangding, dernière étape avant Chengdu. En tous cas, je suis vraiment content d’avoir eu le temps de passer par ces villes tibétaines qui sont aussi charmantes qu’adorables. Et le fait que ce soit sur le territoire chinois et non dans la région autonome du Tibet, le gouvernement leur fiche un peu la paix, ce qui leur permet de vivre assez librement.

 
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Posted in 2010/2011 : Greenland to New Zealand, China the 16th of October, 2010

 

Gyegu (Yushu) after the earthquake

14 Oct 10

What’s left from the previous Yushu’s earthquake : mani, mountains, and lovely Tibetan people.

Ce qui reste du dernier tremblement de terre de Yushu : mani, montagnes et une adorable population tibétaine.

Gyegu post earthquake

Broken houses in Gyegu

Playing kids in Gyegu

Mani stones in Gyegu

Broken temple in Gyegu

Tibetan mother and child

Path to the mountains

Temple yak and mountains in Gyegu

Vulture and mountains
Carnets de voyage (sorry, only in french) :
Attention, il s’agit la uniquement de notes quotidiennes prises au cours de mon periple. Il n’y a rien de reflechi, comme c’est ecrit sur l’instant, donc a prendre avec des pincettes. C’est la uniquement pour les plus curieux qui ne sauraient se contenter des photos.

Jeudi 14 Octobre 2010 : Quelle journée ! J’en ai mal aux pieds mais du bonheur plein le coeur. Ce matin, je suis monté visiter le monastère qui surplombe la ville. Malheureusement avec le tremblement de terre, il n’en reste plus grand chose. Cela ne m’a pas empêché d’assister à une cérémonie bouddhiste dans un temple en pré-fabriqués. J’ai continué un peu dans la montagne où des vautours gigantesques virevoltaient autour de moi. Redescendu au niveau de la ville, j’ai continué ma promenade. Une fois de plus, j’ai eu le droit à beaucoup de “Hello !”, à des saluts militaires (je crois qu’il y en a qui regardent trop de films…), et aussi à tout plein de “Okayyyy !” dignes de Jacquouilles dans les visiteurs. Je me suis laissé attendrir par trois adorables enfants jouant avec des pneus de vélo au milieu de gravas, tout en ayant le sourire jusqu’aux oreilles. Ils m’ont d’ailleurs accompagné sur un bout de ma balade. Un peu plus loin, un monsieur qui me lance un premier “Hello” me demande d’où je viens avec un anglais approximatif. Au final, il m’a invité a boire le thé, puis à rester manger. C’est ainsi que j’ai eu le droit à plusieurs spécialités locales en compagnie d’une grande famille tibétaine d’une dizaine de membres, faisant la pause repas entre deux chantiers. Dans le groupe, une charmante demoiselle parlant bien anglais, et ayant plusieurs fois guidé des tours au Tibet, s’est assurée que je reparte le ventre bien plein tout en me donnant des conseils sur ma prochaine destination. Gastronomiquement, cela rappelait délicieusement la Mongolie : beignets à la viande de yak, yoghourt au lait de yak aussi onctueux que savoureux, et du thé au lait à n’en plus finir. J’ai bien proposé de les aider sur le chantier en insistant plusieurs fois pour les remercier, mais ils n’ont pas voulu, m’encourageant plutôt d’aller voir les Mani un peu plus loin. Les Mani, ces pierres gravées de prières tibétaines, c’est comme les drapeaux à prières, il y en a beaucoup ici. En particulier, il y a non loin de Gyegu un mur composé de plus de 2 milliards de Mani, soit considéré comme le plus conséquent du monde. En route, un monsieur à mobylette s’arrête à ma hauteur et me propose gentillement de me déposer. Après cette petite course motorisée, j’ai pu admirer le lieu de culte. Dur d’imaginer comment c’était avant le tremblement de terre, mais le nombre de prières sur tant de pierres n’en reste pas moins impressionnant. De retour à mon hôtel, je suis parti avec Véronique acheter le prochain billet de bus. Sympathique française et voyageuse confirmée que j’avais rencontre à Xining, je l’ai retrouvée par le plus grand des hasards ce matin dans le couloir de mon hôtel. Vu que cela fait deux fois que je vais à la gare routière pour essayer de me faire comprendre, acheter un ticket de bus, et qu’on me répond toujours quelque chose de différent… j’ai décidé de profiter de ses notions de chinois pour tenter une nouvelle fois le coup. J’ai bien fait, car on part finalement tous les deux demain matin pour Ganzi. Ce qui veut dire encore deux autres bus à prendre pour espérer rejoindre Chengdu le 17 au soir. Malheureusement, je m’étais trompé dans le programme, et il n’y a pas plus rapide. Mais s’il n’y a pas d’autres contre temps, cela reste toujours bon pour la suite de mon voyage ! Puis bon, ce n’est pas comme si les paysages et la population ne valaient pas la peine de passer un peu plus de temps ici…

 
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Posted in 2010/2011 : Greenland to New Zealand, China the 14th of October, 2010

 

Xining to Gyegu (Yushu) by bus

13 Oct 10

17 hours driving across beautiful mountain landscapes.

17 heures de conduite à travers de magnifiques paysages de montagne.

Desert between Xining and Gyegu

Mountains snow and yaks between Xining and Gyegu

Mountains and snow between Xining and Gyegu

Mountains snow and road between Xining and Gyegu, 1

Mountains snow and road between Xining and Gyegu, 2

Mountains river and forest between Xining and Gyegu
Carnets de voyage (sorry, only in french) :
Attention, il s’agit la uniquement de notes quotidiennes prises au cours de mon periple. Il n’y a rien de reflechi, comme c’est ecrit sur l’instant, donc a prendre avec des pincettes. C’est la uniquement pour les plus curieux qui ne sauraient se contenter des photos.

Lundi 11 Octobre 2010 : Arrivée à Xining vers 16h. En route pour l’auberge de jeunesse où j’ai prévu de passer la nuit, je réalise rapidement que je suis le seul occidental à me balader dans la rue. Du coup, tous les regards sont portés sur moi. Heureusement que les plus petits sont là pour mettre un peu de chaleur dans cette situation. Que ce soit des enfants dans la cours d’école, ou d’autres dans la rue, plusieurs m’ont lancé des “hello !” en me voyant passer. Après avoir demandé à double reprise ma route, j’arrive à destination. Lete youth hostel, pas très chaleureux aux premiers abords, mais pas si mal pour autant. Un restaurant pour tester une spécialité locale, le “hot pot” (sorte de géante fondue bourguignonne) et je m’apprête à aller me coucher. A noter que j’ai commencé ce soir mon traitement Malarone anti-palu, juste en cas… en espérant ne pas avoir trop d’effets secondaires. A suivre.

Mardi 12 Octobre 2010 : Journée réapprovisionnement sur Xining. Balade au marché et au détour d’une grande rue, je suis même tombé sur un magasin de camping vendant des petites bombonnes de gaz. Youpi ! Ce matin, coupure d’électricité dans le quartier où se trouve mon auberge… du coup je me suis enfoncé un peu plus loin dans la ville pour trouver un énorme cybercafé rempli de geeks chinois afin de pouvoir mettre à jour mon blog. Je me suis laissé tenter, et j’ai même pris le taxi à plusieurs reprises ; à moins d’un euro la course, on peut bien se faire un peu plaisir et jouer les occidentaux. Au matin, j’ai acheté mon billet de bus pour Gyegu, ville tibétaine, sans pour autant appartenir au Tibet, et plus connu sous son nom chinois Yushu. Elle se trouve sur la route de Chengdu, là où je dois me rendre dans quelques jours pour rentrer au Tibet. En attendant le bus tout à l’heure, deux jeunes moines se sont rapprochés de moi pour se prendre en photo à mes cotes. Du coup on s’est amusé à jouer les séances photos. Me voilà donc parti pour 14h en “bus couchette”. Je croyais avoir tout vu en matière de transports, mais j’avoue que ce bus chinois pourvu d’une 40aine de couchettes vaut le coup d’oeil. C’est loin d’être spacieux, mais ce n’est pas mal du tout. Et les voyageurs à forte origine tibétaine apportent de suite une touche chaleureuse au voyage.

Mercredi 13 Octobre 2010 : Je crois que c’est l’une des plus belles traversées en bus qui m’a été donné de faire. Parti la veille de Xining, grande ville surpeuplée de quelques millions d’habitants, je me suis réveillé ce matin au beau milieu de rien, à environ 5000 mètres d’altitude. De grandes plaines et montagnes enneigées entourant la route, le tout parsemé de rivières et de troupeaux de yaks. Très onirique. Le voyage s’est terminé sur les coups de 11h, quand après être redescendu à 3600m, on est arrivé à Gyegu. Tout le long du trajet, j’ai encore eu la chance d’avoir eu une adorable voisine avec qui rigoler à défaut de se comprendre, et qui m’a offert des fruits tout en s’assurant que j’arrive à destination. Autant j’avoue ne pas être fan du gouvernement chinois, par contre après les rencontres de ces derniers jours, je suis vraiment tombé sur des chinois adorables et accueillants. Pour ce qui est de Gyegu, la ville a malheureusement subit un tremblement de terre il y a quelques mois. Autrement dit, c’est un peu en pleine reconstruction avec des gravas partout. Le prochain bus pour Chengdu étant dans deux jours, je vais rester un peu explorer les alentours. Après avoir traversé la ville de long en large pour trouver un endroit ou camper, ou un hôtel qui soit encore debout, j’ai finalement atterrit au Laba Monastery hôtel, lieu tenu par des moines. J’aurai bien économisé les frais, et enfin avoir l’opportunité de planter ma tente en Chine, mais pas évident de trouver un endroit sympathique entre tous les chantiers… on est un peu loin des montagnes dessertes traversées en bus ce matin. En me baladant tout à l’heure, je crois qu’il y a environ 270 personnes tout age confondu qui m’ont dit “Hello”, fait un signe de la main, ou dit “Goodbye”. Pour ces derniers, je considère qu’ils se sont plantés dans leurs souvenirs d’anglais. Pour les autres, je peux donc dire que c’est la première fois que j’ai autant d’attention accueillante portée sur moi en une seule et même journée. Je crois que c’est le prix à payer pour être le seul occidental, qui plus est habillé d’un manteau jaune flashy, au beau milieu d’un village de tibétains !

 
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Posted in 2010/2011 : Greenland to New Zealand, China the 13th of October, 2010

 

Nanjing express : 6 hours visit with Larson

10 Oct 10

Ancient chinese capital : fitness lessons, walking around the walls, and great time with Larson.

Ancienne capitale chinoise : cours de fitness, balade autour des remparts, et chouettes moments avec Larson.

CaYuS and Larson

Chinese sports

Wall in Nanjing, 01

Wall in Nanjing, 02

Wall in Nanjing, 03

Lantern and gray sky

Carnets de voyage (sorry, only in french) :
Attention, il s’agit la uniquement de notes quotidiennes prises au cours de mon periple. Il n’y a rien de reflechi, comme c’est ecrit sur l’instant, donc a prendre avec des pincettes. C’est la uniquement pour les plus curieux qui ne sauraient se contenter des photos.

Samedi 09 Octobre 2010 : Après une partie de uno endiablée entre voyageurs et le staff de l’adorable InnerCity hostel, je me suis mis en route pour la gare afin de prendre mon train pour Nanjing. Dans le métro, un chinois me prend en photo. Amusé, je lui demande de voir le cliché. C’est que j’ai plus l’habitude de prendre les autres en photo que l’inverse. Ici, c’est moi avec mon gros sac à dos jaune qui joue les attractions pour les locaux. Un autre chinois commence à papoter avec moi dans un anglais très approximatif. Très gentil, il se dirige tout comme moi vers la gare. Il me guide jusqu’au contrôle de sécurité, car oui, en Chine, on ne plaisante pas avec les trains. Et la, c’est le drame. Ma bombonne de gaz que j’ai ramené de Mongolie après avoir couru dans tout Ulaanbaatar, sachant que je n’en trouverai sûrement pas en Chine… ils n’ont pas voulu me la laisser passer, car c’était soit disant dangereux, bien que ça n’ait pas été un problème dans le train Ulaanbaatar-Beijing. Malgré une demie heure à se battre avec plusieurs passagers qui ont pris ma défense et servi d’interprètes, dont le monsieur du métro qui est resté avec moi jusqu’à la fin, ils n’ont rien voulu savoir. Énervé, je monte dans le train en laissant ma bombonne derrière moi. En tous cas, mon ami du métro était d’un grand soutien et s’est vraiment battu pour moi. En partant, il était tout désolé et il me disait que dans ce genre de situation il avait juste envie de dire “f…uuuuuck”. Dans la bouche d’un chinois, c’est vraiment adorable à entendre. Avec du recul, je me rends compte que ça aurait pu être pire, car ils confisquent aussi les couteaux… Je crois que s’ils avaient remarqué et pris mon couteau Leatherman, je ne serai tout simplement pas monté dans le train. Mais bon, j’y suis maintenant, et il faudra que je trouve un autre moyen de cuisiner pour les prochaines semaines. J’ai peur du coup pour les prochains trains qu’il me reste a prendre, en espérant qu’ils ne me confisquent pas plus de choses. Me voilà donc parti pour 8h de trajet avec une arrivée demain matin 6h. Pas de place assise, tout était complet, mais après un mois de transport en Mongolie, même assis par terre, ce voyage est digne d’une premier classe ! Seule nuisance, une bande de jeunes qui me dévisageait depuis le départ. Et là, je n’étais plus trop d’humeur pour être amusé, j’avais juste envie de passer une nuit tranquille. Peu de temps après, Harry, un voyageur Kazakh de 26 ans m’a gentillement proposé son aide si j’avais besoin. Au final, on a discuté pendant près de deux heures. Rien de tel pour se changer les idées avant d’essayer de dormir un peu.

Dimanche 10 Octobre 2010 : Arrivé ce matin à Nanjing après une courte nuit. J’ai vraiment apprécié la compagnie d’Harry avec qui on a papoté une bonne partie du trajet à défaut de dormir. A la gare, Larson, un copain d’école qui est désormais superviseur d’animation en Chine, m’attendait avec son appareil photo. C’était ma raison de mon déplacement à Nanjing, et cela fait du bien de revoir une tête connue après presque trois mois de voyage. Par sécurité, je réserve mon billet de train pour Xining en suivant, et il s’avère que la seule place disponible est au départ le jour même à 13h, ou dans trois jours. Ne pouvant pas m’offrir le luxe de rester aussi longtemps, car il semblerait que ma prochaine traversée du Tibet arrive plus tôt que prévu, je prends le billet de 13h. En 6h, Larson m’a donc offert une visite expresse de l’ancienne capitale chinoise, entre remparts et cours de fitness chinois, le tout clôturé par un délicieux restaurant Italien. Je crois qu’on n’a pas arrêté un instant de parler, et ça fait tellement du bien. Je l’ai donc laissé, le ventre bien plein, en début d’après midi. Au contrôle de sécurité de la gare, j’ai réussi à faire passer mon couteau en le cachant dans mon mug en titanium. Il ne me manque plus qu’à le faire passer dans le train pour Lhassa, et je serai soulagé. Me voilà donc en route pour Xining, ville aux frontières du Tibet, soit 27h de train en “hard sleeper” pour traverser la Chine. Au final, pas si dure que cela les couchettes, juste un peu moins spacieuse que la classe “soft sleeper”. Quand je me suis installé, il y avait pas mal de gens déjà en place avec plus d’espace sur les portes bagages. Une adorable quinquagénaire chinoise m’a alors interpelé plusieurs fois “halloooo ?!” pour s’assurer que je sois bien installé tout en m’aidant à me faire de la place. Vraiment gentille. Plus tard, au moment de diner, j’entends un autre “halloooo !?”, et là, c’était ma nouvelle ange gardienne qui me tendait un concombre, pour ne pas que je reste l’estomac vide. Du coup, je commence à préparer mon repas, et quand les passagers autour voient mon sachet de snickers, je les entends dire “du chocolat”, d’un ton un peu moqueur. Mais quand ensuite ils me voient sortir mes morceaux de canard et autres délicieux fruits achetés au matin avec Larson, là j’ai marqué énormément de points d’un coup ! Après qu’ils m’aient tous attentivement observé pendant que je mangeais, ils ont donc commencé à essayer de faire la discussion. En claire… je n’ai rien compris. Mais ayant mon LonelyPlanet Phrasebook avec moi, on a tout de même réussi à échanger deux trois mots. Le tout s’étant fini sur mon ange gardienne qui me souhaitait bon voyage. Vraiment adorable et touchant ce genre de situation.
Ah et au fait, j’ai donc rompu depuis mon arrivée en Chine la fameuse règle des “pas de fruit ni légumes crus”. Tant pis, je prends le risque. C’est bon, et jusque là, je suis en pleine forme, donc on ne va pas se priver. Sur ce… encore 21h de train, donc on va essayer de dormir un peu.

 
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Posted in 2010/2011 : Greenland to New Zealand, China the 10th of October, 2010

 

Beijing gastronomy : Bon appetit !

09 Oct 10

Enjoy the Chinese street food, even if it’s not pretty, it’s always worth trying (or not).

Savourez la nourriture de rue chinoise, même si ce n’est pas joli, ca vaut toujours le coup de se laisser tenter (ou pas).

Beijing gastronomy, street food

Snake, millipede and sea horse, ready to eat

CaYuS eating scorpions

CaYuS eating cockroachs

CaYuS eating bush-crickets

CaYuS with fried crocodile and fried bananas

Carnets de voyage (sorry, only in french) :
Attention, il s’agit la uniquement de notes quotidiennes prises au cours de mon periple. Il n’y a rien de reflechi, comme c’est ecrit sur l’instant, donc a prendre avec des pincettes. C’est la uniquement pour les plus curieux qui ne sauraient se contenter des photos.

Samedi 09 Octobre 2010 : En clin d’oeil à ma chére môman qui est passée par là, je suis retourné ce midi pour déguster les joies culinaires de Beijing. Quelques morceaux choisis :
- Scorpions : Très bons, croustillants, je recommande.
- Petit serpent : Croustillant et bon également.
- Grand serpent : Texture proche du boeuf, pas mauvais du tout.
- Mille pattes : Un petit arrière goût amer, je suis moins fan.
- Hippocampe : Cela me fait mal au coeur de le dire, car ils sont trop mignons… mais ça croustille bien et c’est goûtu !
- Blattes : Farineux avec un goût plus prononcé… ce n’est pas mauvais, mais particulier.
- Sauterelles : Croustillant, sans arrière goût, assez bon.
- Et pour finir sur une touche plus douce, friture de crocodile… délicieux, texture fondante proche du poisson, je recommande fortement.
- Et pour finir sur une touche fruitée, bananes frits, délicieux également, ça me rappelle les bananes au barbecue de ce cher Mimi !
A noter que tous les animaux ont été tués et entièrement mangés pour la rédaction de cet article ; aucun n’a terminé dans la poubelle. L’avenir me dira si mon estomac survit à cette journée, mais si tel est le cas, il y a encore plein de surprises qui m’attendent, comme les araignées et autres pénis accompagnés de leurs délicieuses testicules en sauce. Un jour peut être… ou pas.

 
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Posted in 2010/2011 : Greenland to New Zealand, China the 09th of October, 2010

 

Beijing : Land of Gray Sky

08 Oct 10

Chinese capital, a place where the blue sky and the friendly policemen are only in ads.

Capitale de la Chine, un endroit où le ciel bleu et les policiers amicaux sont uniquement visibles sur les panneaux publicitaires.

 Forbidden City, Beijing, 1

Forbidden City with blue sky advertisement, Beijing

Forbidden City, Beijing, 2

Lake, Beijing

Policemen advertisement, Beijing, 3

Policemen advertisement, Beijing, 1

Policemen advertisement, Beijing, 2

Policeman and advertisement, Beijing

Street in Beijing

Carnets de voyage (sorry, only in french) :
Attention, il s’agit la uniquement de notes quotidiennes prises au cours de mon periple. Il n’y a rien de reflechi, comme c’est ecrit sur l’instant, donc a prendre avec des pincettes. C’est la uniquement pour les plus curieux qui ne sauraient se contenter des photos.

Vendredi 08 Octobre 2010 : Arrivée en début d’après midi à Beijing. C’est assez impressionnant le changement en passant la frontière ; Que ce soit en terme de paysages, de densité de population ou même de couleur de ciel… la Chine et la Mongolie sont vraiment à deux extrêmes ! Vraiment étrange la transition… ici d’ailleurs, on ne voit même pas le ciel ; un énorme voile grisâtre surplombe la ville. Après avoir fait du change et acheté un billet de train pour Nanjing au départ demain, je me suis mis en direction de mon auberge. En route, j’ai dégusté quelques spécialités locales, mais je ne me suis pas encore risqué aux brochettes de scorpions ou de blattes… on verra ça un peu plus tard ! Après avoir dépassé la Cité Interdite, et quelques km après, je suis arrivé à destination. Beijing est vraiment une grande ville… mais heureusement assez bien indiquée. InnerCity, charmante auberge ou cela fait du bien de se poser et de prendre une bonne douche ! L’air de la ville est tellement pollué que ça pique aux yeux après une après midi de marche. Le ciel bleu ici, c’est comme les policiers qui sourient, on ne le trouve que sur les panneaux publicitaires.

 
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Posted in 2010/2011 : Greenland to New Zealand, China the 08th of October, 2010