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Archive for the ‘2010/2011 : Greenland to New Zealand’ Category

Annapurna trekking – D 1,2,3,4 – Looking for the mountains

03 Nov 10

Start of the hike in the tropical Annapurna region.

Debut du trek dans la region tropicale des Annapurna.

Marsyangdi River, near Nadi Bazar, Annapurna, Nepal

Waterfall, Chyamche, Annapurna, Nepal

Mountains around Tal, Annapurna, Nepal

Around Bagarchhap, Annapurna, Nepal

Danakyu, Annapurna, Nepal

View from Timang, Annapurna, Nepal

Carnets de voyage (sorry, only in french) :
Attention, il s’agit la uniquement de notes quotidiennes prises au cours de mon periple. Il n’y a rien de reflechi, comme c’est ecrit sur l’instant, donc a prendre avec des pincettes. C’est la uniquement pour les plus curieux qui ne sauraient se contenter des photos.

Samedi 30 Octobre 2010 : Journée bus, départ 7h, arrivée 18h, pour rejoindre Besi Sahar, où va commencer mon trek dans la région des Annapurna. C’était prévu 6h de trajet, mais avec deux accidents de bus en route, il y en a eu pour un peu plus longtemps. Le bon côté des choses, c’est que nous, on est toujours en vie… Du coup, je commencerai le trek que demain, là il fait déjà nuit. Pris d’une grande envie d’aller aux toilettes après cette longue route, je me suis jeté dés l’arrivée dans le premier “hôtel” que j’ai trouvé ; ce n’est sûrement pas le moins cher de la ville, sûrement pas le plus propre, mais je suis certains que c’est celui qui a les plus grosses araignées ! Plat de nouilles dans un bouiboui où une une petite népalaise pas plus haute que trois pommes, une passoire sur la tête, n’a pas arrêté de me dévisager de toute son adorable curiosité enfantine. Dodo maintenant, en espérant pouvoir me mettre en marche à l’aube.

Dimanche 31 Octobre 2010 : Around Annapurna J.1 – Besi Sahar (760m) -> Bahundanda (1310m)
Première journée et petite journée. N’ayant pas fait de trek depuis le Groenland, on va prendre le temps de se remettre en état. Côté sac à dos, je crois qu’il y en a pour une 20aine de Kg. Même si ce n’est normalement pas nécessaire, je suis parti avec mon matériel de camping + une semaine de nourriture + 25 jours de barre chocolatées et autres barre de céréales. Mis à part ces dernières qui sont là afin de garantir mon moral et énergie quotidienne, le reste me permet de pouvoir m’arrêter à tout moment et d’avoir un repas chaud ainsi qu’un endroit au sec où dormir. Faisant ce périple en solitaire, j’ai appris qu’on n’est jamais trop prudent, et je ne prends pas le risque de ne pas revenir entier et en bonne santé sur ce coup là. Puis, au fond, j’aime bien porter mon gros sac, c’est un bon exercice. Aujourd’hui, je me suis mis en marche à 7h du matin pour arriver vers 14h. Je ne m’attendais pas du tout à ce genre de paysage. C’est très vert, très tropical. Et si au final je croise peu de touristes, il y a énormément de villages et locaux tout du long. Pour le moment, j’ai plus l’impression de faire une visite des villages népalais que du trek en haute montagne. D’un autre côté, cela a son charme aussi d’être au contact permanent de la population (et des ânes), et c’est évidemment moins éprouvant physiquement car les chemins sont plus faciles, sans compter qu’il semble toujours y avoir un endroit où avoir un repas ou coins chaud où dormir. Pour le moment, à 1310m d’altitude, je suis curieux de voir comment ça va évoluer lorsque j’atteindrai les 5000m. A midi, j’ai testé la spécialité locale, le Dhal Bat : du riz avec quelques pommes de terre et autres légumes verts, le tout accompagné d’une sorte de bouillon aux lentilles. En plus d’être bon et simple à préparer, ça a l’avantage d’être servi à volonté, ce qui forcement a le don de me faire plaisir après quelques heures de marche. Au dessert, on m’a proposé de la Marijuana. Je crois que je vais attendre encore un peu avant de tester ce genre de spécialités…
Ce soir, dodo avec une belle vue sur la vallée. Hébergement négocié pour une bouchée de pain, car au final ils se font l’argent sur les repas que je consomme. Douche froide, après tout ce que j’ai transpiré, ce n’est pas pour me déplaire ; je n’ai pas l’habitude de marcher dans ce genre de climat tropical et humide… vivement de prendre un peu d’altitude que ça se rafraîchisse. Un petit repas et un gros dodo.

Lundi 01 Novembre 2010 : Around Annapurna J.2 – Bahundanda (1310m) -> Tal (1700m)
Aujourd’hui, je me rends compte que je fais face à plusieurs problématiques que j’ai bien l’intention de régler rapidement.
1.Le matin je déborde d’énergie, et j’avance bien, mais l’après midi, c’est ridicule et je traine la patte en permanence. Même si je fais des journées correctes (aujourd’hui 6h30-14h), j’aspire tout de même à plus d’énergie. Je crois que le Dhal Bat que je mange le midi y est pour quelque chose. Cela a beau être bon et nourrissant, niveau apport calorique et protéine, je crois qu’on peut mieux faire. Je vais donc le garder éventuellement pour le soir, avant de dormir, et commander des plats plus riches le midi. De même je crois que je vais augmenter ma consommation de barre chocolatées/céréales par jour.
2.J’avais prévu de faire quelques économies au Nepal, même si la vie n’est pas chère, mais histoire de rattraper les quelques 600 euros de dépassement de mon budget que m’a coûté la traversée du Tibet. Néanmoins, tant pis. J’ai besoin d’énergie dans l’immédiat, on verra le reste plus tard.
3.Je perds trop de sel, je transpire beaucoup, et ce soir ma chemise bleu marine était presque blanche. Je vais avoir du mal à réguler ma transpiration, par contre je peux compenser cette perte en salant ma nourriture.
4.Je manque de fun, de niak… je crois bien que c’est le fait de trekker en solitaire, et pour le moment j’ai beau croiser des touristes, je n’ai pas vraiment accroché sur un groupe. Par contre j’ai croisé cet après midi un anglais qui a pas mal bougé dans la région, et il m’a donné beaucoup de conseils intéressants. A voir, mais je pense que par la suite je vais sortir de l’itinéraire classique pour trouver un peu plus de nature sauvage. Cela devrait surement apporter un peu de piment et donc de fun à ma balade.
Tout ceci pris en compte, ça devrait aller mieux. De toutes façon, c’est toujours le début qui est difficile (physiquement et nerveusement). Mais ça ne peut que s’améliorer. Je dors ce soir encore en auberge, vu qu’on peut négocier la chambre à moins d’un euro, ça ne vaut pas le coup de sortir la tente. Je la garde donc pour plus tard, quand ce sera plus sauvage. Pour finir sur une anecdote, j’ai pour habitude de dire “Namaste” quand je croise des locaux, histoire de les saluer en népalais. Je trouve ça toujours agréable quand ma route croise la leur de faire un petit coucou. Néanmoins, je n’avais pas souvent de réponse, et quand j’en avais, ils me répondaient d’une voix prononcée. J’ai donc compris que j’étais trop timide. Désormais, quand je croise quelqu’un, je crie “Namasteeee !!” que tout le monde m’entend à 3km à la ronde. Maintenant, on me répond presque toujours ! Et pour les réticents… je crois que de toutes façon ils sont sourds.

Mardi 02 Novembre 2010 : Around Annapurna J.3 – Tal (1700m) -> Danakyu (2300m)
Nuit passée dans la maison des Goonies. Il n’y avait pas Sinok, mais la propriétaire était le portrait craché de la Mama du film. Amusant d’ailleurs, car il y avait des photos d’elle un peu partout dans l’hôtel ; assez étrange, mais amusant. Aujourd’hui, j’ai préféré m’arrêter à mi-chemin pour me reposer, plutôt que de continuer à forcer. J’ai eu de la fièvre la nuit passée, encore un peu aujourd’hui. Je ne sais pas vraiment d’où ça vient, mais j’espère que ça va partir rapidement, car ne m’aide pas trop. A côté de cela, j’ai vraiment du mal à trouver la motivation d’avancer. Je suis un voyageur solitaire qui n’aime pas voyager seul, ce qui est un problème mon cher Watson. J’espère parvenir à me booster suffisamment demain pour rattraper le temps “perdu” d’aujourd’hui. Cela dit, je ne regrette pas de m’être arrêté en route ; le coin est fort sympathique et l’auberge ainsi que sa propriétaire, charmantes. En terme de paysages, on commence à voir de la haute montagne ; vivement la suite.

Mercredi 03 Novembre 2010 : Around Annapurna J.4 – Danakyu (2300m) -> Chame (2670m)
La nuit passée a été assez désagréable, avec des diarrhées sur diarrhées. Je retrouve les mêmes symptômes que j’avais en Mongolie. Je ne sais pas si ça vient de l’eau ou de la nourriture, et le plus frustrant c’est justement de ne pas savoir, mais il y a quelque chose. Du coup, je fais doublement attention maintenant. J’arrête de stocker l’eau dans la même bouteille en plastique pour la remplacer par une vraie gourde que je viens d’acheter. J’opte au maximum pour du riz et de la nourriture frit ou bouillie. Et pour finir, grosse cure de Coca-Cola. Le problème avec cette dernière, c’est que vu qu’il n’y a pas vraiment de système de traitement des déchets ici, chaque bouteille pleine que j’achète, c’est une bouteille vide de plus qui va se retrouver dans mon sac jusqu’à mon retour à Kathmandu. Cela dit, je suis méchant, ils ont un système de traitement des déchets, j’y ai même assisté hier : une locale, jetant une grande corbeille d’ordures de type plastique et autre derrière une falaise. C’est juste que cette manière de faire ne correspond pas vraiment avec mon éthique personnelle… Pour le moment mon estomac semble en meilleur voie, à voir ce qu’il en sera cette nuit et demain. Pour ajouter à la liste de monsieur j’ai un pet de travers… j’ai des douleurs aux cervicales anormalement prononcées. Va falloir revoir les réglages du sac à dos demain matin.
Tout ceci mis à part, j’ai passé une très bonne journée. En route pour Upper Pisang, je suis tombé sous le charme du village de Chame ; je me suis donc offert le luxe d’arrêter ma marche à mi-chemin. Les paysages laissent de plus en plus apparaître les hautes montagnes, ce qui fait plaisir aux yeux. Et petit à petit, je commence à recroiser les mêmes trekkeurs, jour après jour, ce qui apporte de la chaleur à cette balade. Je reste ce soir dans une adorable auberge où la charmante propriétaire m’a préparé de bons petits plats. Quant à demain… de nouvelles aventures.

 
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Posted in 2010/2011 : Greenland to New Zealand, Nepal the 03rd of November, 2010

 

Lhasa to Kathmandu 5/5 : Welcome to Nepal

29 Oct 10

1000km later, arriving in Nepalese capital.

1000km plus tard, arrivée à la capitale nepalaise.

Road to Kathmandu

Street in Kathmandu

Thamel, Kathmandu

Rani Pokhari in Kathmandu

Carnets de voyage (sorry, only in french) :
Attention, il s’agit la uniquement de notes quotidiennes prises au cours de mon periple. Il n’y a rien de reflechi, comme c’est ecrit sur l’instant, donc a prendre avec des pincettes. C’est la uniquement pour les plus curieux qui ne sauraient se contenter des photos.

Jeudi 28 Octobre 2010 : Comme prévu, assez dur de quitter le Tibet… va falloir y revenir ! Côté paperasse, on a passe la frontière sans problème, et fait les visas népalais en même temps. Vu qu’on était 6 en comptant nos deux groupes, on a pris un taxi pour rejoindre Kathmandu, ce qui nous a permis d’arriver vers 13h dans la capitale népalaise, pour à peine 10 euros par personne. En route, le paysage tropicale de la veille s’est prolongé pour offrir encore plus de verdure et de cascades. Arrivé à Kathmandu, les montagnes de l’Himalaya se laissent voir en arrière plan, ce qui est assez joli. A cote de ça, grosses chaleurs et beaucoup de poussière ; on comprend pourquoi ils sont nombreux à porter des masques dans la rue. Mais bon, on peut au moins voir le ciel, c’est déjà une bonne chose. J’ai continué la journée comme elle a commencé avec des papiers : Extension de visa (car celui fait au matin n’était que pour 30 jours, j’en reste 32, c’est malin, à un jour près j’économisais une 50aine de dollars), permis pour mes prochains treks dans la région de l’Annapurna et TIMS card pour la sécurité (que les gens sachent où je vais et qui contacter en cas de pépin). Je pense partir en randonnée après demain, car j’ai encore pas mal de choses à boucler avant. Vu que l’ensemble des japonais partent demain pour Pokhara, on a fait un bon dîner d’adieu dans Thamel, au coeur de Kathmandu. On a beau avoir fini notre traversée du Tibet, on continue à profiter de nos derniers moments tous ensemble, avant que chacun ne reparte dans différentes directions. Côté estomac, je me plais déjà ici ; encore moins cher que la Chine, et tout aussi bon voire meilleur : un délicieux festin à moins de 3 euros, qui dit mieux ?
Pour finir sur une touche spirituelle, de la même manière que j’ai été marqué d’une tache noire sur le nez au Tibet, on m’a marqué d’une tache rouge sur le front cet après midi. Je ne sais pas si ça me portera chance, mais ça ne coûte rien d’y croire ! Pour finir sur une touche humoristique, un népalais m’ayant abordé dans la rue et tenu la tchatche pendant un moment m’a déclaré que Nicolas Sarkozy était l’homme le plus romantique du monde. Qu’il le dise pour Carla, je peux encore comprendre, mais là… j’avoue rester perplexe… Et pour finir sur une touche tibétaine, une des guides m’a baptisé “spri’u” ce matin, avant de partir. En Tibétain cela veut dire “singe”. Je crois que mon taux de barbe + cheveux ont atteint un niveau critique.

Vendredi 29 Octobre 2010 : Journée à courir dans Kathmandu. Je pars demain pour environ 25 jours de treks dans la région de l’Annapurna, et il a donc fallu préparer tout cela au mieux. Je prends quelques réserves de nourriture ainsi que mon équipement de camping au cas où, même si normalement l’ensemble du circuit est couvert par des auberges où il est possible de se restaurer et passer la nuit.
Dans un autre sujet, je crois que j’ai failli me faire écraser au moins dix fois dans la journée… on va dire que les rues ici sont assez animées, surtout dans le quartier touristique de Thamel, et les gens n’ont pas toujours une conduite très raisonnable. Enfin, il y a de l’ambiance. Demain départ 7h15 du matin. Retour prévu à la civilisation fin novembre. Je doute de pouvoir mettre à jour mon blog d’ici là, et je doute d’en avoir envie de toutes façon. Il est temps de reprendre les battons de marche et le sac à dos et d’aller voir du paysage ! Dîner d’adieu avec Dana & Martin avant de partir, et une courte nuit à venir à la correcte Student Guesthouse. Fin de la transmission.

 
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Posted in 2010/2011 : Greenland to New Zealand, Nepal the 29th of October, 2010

 

Lhasa to Kathmandu 4/5 : Himalayan mountains to tropical forest

27 Oct 10

Another amazing day in Tibet.

Une nouvelle journée magique au Tibet.

Not far from E.B.C.

Road to Himalayan mountains, 1

Jeep in the middle of Tibet

Desert area

Road to Himalayan mountains, 2

Himalayan mountains and prayer flags

Road to Zhangmu

Mountains and forest around Zhangmu

Mountains, forest and waterfalls around Zhangmu

Carnets de voyage (sorry, only in french) :
Attention, il s’agit la uniquement de notes quotidiennes prises au cours de mon periple. Il n’y a rien de reflechi, comme c’est ecrit sur l’instant, donc a prendre avec des pincettes. C’est la uniquement pour les plus curieux qui ne sauraient se contenter des photos.

Mercredi 27 Octobre 2010 : La nuit a été assez longue. A plus de 5000m d’altitude le manque d’oxygène et la fraîcheur font qu’il est difficile de tomber dans un sommeil profond. On dort un peu, on se réveille, on re-dort un peu. A côté de cela, se lever dans la nuit pour satisfaire un besoin naturel, et en passant admirer le Mont Everest éclairé par la pleine lune, sur fond de ciel étoilé… ça n’a pas de prix. Tout comme le réveil avec le toit du monde aux couleurs orangées en guise de première vision, c’est magique. On a vraiment beaucoup de chance au niveau du temps. Depuis l’arrivée à Lhassa, le ciel est d’un bleu éclatant et le soleil toujours présent. Après une ration de pancakes, on s’est mis en route pour la dernière étape de notre traversée du Tibet ; de l’E.B.C. jusqu’à Zhangmu, à la frontière népalaise. Je suis vraiment étonné de la qualité de la route qu’on aura eu tout au long de ce voyage. Il n’y a principalement qu’au niveau de l’Everest où c’est de la piste, tout le reste est plutôt en très bon état. Par contre, en terme de piste, ça ne plaisante pas. Heureusement qu’on a un chauffeur qui en plus de bien chanter sait comment conduire sa Jeep, ce qui nous a permis de profiter pleinement du paysage sans se soucier des montagnes russes. Et quels paysages ! Cette journée était l’une des plus belles de la traversée. Coins arides ce matin laissant progressivement apparaître la chaîne de l’Himalaya. La vue de ces monstres montagneux est tout simplement sublime. Quant à cet après-midi, en se rapprochant du Népal, on avait l’impression d’entrer dans un pays complètement différent. D’énormes falaises boisées, ambiance gorges tropicales, avec des dizaines de cascades faisant plusieurs centaines de mètres de haut et se jetant dans le fleuve en contrebas. Les mots manquent, mais l’admiration du paysage est à son comble. On dort ce soir à quelques minutes de la frontière qu’on traversera demain. L’occasion d’avoir un bon repas en compagnie de Motohiro et Murao qui ont changé leur itinéraire et qui nous ont donc retrouvé ici. Cela va être dur de quitter le Tibet demain. Dekyi nous a vraiment offert une belle traversée. Le groupe était adorable, et le Tibet (ainsi que les Tibétains) tout simplement mémorables.

 
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Posted in 2010/2011 : Greenland to New Zealand, Tibet the 27th of October, 2010

 

Lhasa to Kathmandu 3/5 : Heading to Mount Everest

26 Oct 10

On the way to the Top of the World !

En route pour le Toit du Monde !

Tashilhunpo Monastery

Road between Shigatse and E.B.C., 1

Road to Mount Everest, 1

Prayer flags

Mount Everest 1

Road to Mount Everest, 2

Mount Everest 2

Dana, Martin, CaYuS and Mitsu in front of Everest

Carnets de voyage (sorry, only in french) :
Attention, il s’agit la uniquement de notes quotidiennes prises au cours de mon periple. Il n’y a rien de reflechi, comme c’est ecrit sur l’instant, donc a prendre avec des pincettes. C’est la uniquement pour les plus curieux qui ne sauraient se contenter des photos.

Mardi 26 Octobre 2010 : Plus les jours passent, plus le Tibet est en train de me laisser une emprunte qui n’est pas prête de s’effacer. Ce matin, on a visité le Monastère Tashilhunpo à Shigatse. Comme à son habitude, de nombreux locaux viennent s’y reccueillir, prier Bouddha et faire des offrandes. J’ai beau essayer de détourner le regard, mais je ne cesse de tomber sous le charme des tibétaines. En particulier cette jeune mère avec son bébé dans le dos, qui m’a offert un sourire à double reprise. D’une grande beauté, le regard rempli d’innocence et de gentillesse. A tomber. Le monastère en lui même était intéressant, bien que la sois disant plus grande statue de Bouddha du monde soit moins impressionnante que celle présente au Gandan Khiid de Mongolie. Le reste de la journée a consisté en une longue et épique route en direction de l’E.B.C (Camp de Base de l’Everest). Vu qu’on a laissé Motohiro et Murao derrière, on se retrouve à une seule jeep pour nous quatre + Dekyi + le chauffeur, autrement dit, il nous manque une place. Pour éviter de se serrer comme des sardines, j’ai pris l’option d’aller dans le coffre. Au final ça s’est plutôt bien passé, même si on a terminé la journée avec de la piste qui rebondit bien. En terme de paysages, enchaînement de sublimes coins arides et d’autres un peu plus riches en rivières. Quoi qu’il en soit, la première vue du Mont Everest est mémorable. Plus on s’en est rapproché, jusqu’à arriver ce soir au camp de base afin d’admirer le toit du monde sous des couleurs de coucher de soleil, plus le sentiment d’admiration prenait à la gorge. Cette nuit, à quelques 5000m d’altitude, il commence à faire bien frais. Hébergement sommaire, mais difficile de se plaindre à la vue de la richesse de la journée…

 
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Posted in 2010/2011 : Greenland to New Zealand, Tibet the 26th of October, 2010

 

Lhasa to Kathmandu 2/5 : Friendship Highway to Shigatse

25 Oct 10

The Friendship Highway and its amazing scenery.

La Route de l’Amitié et ses paysages exceptionnels.

Lhasa to Shigatse road, 2

Road to Yamdrok Yumtso Lake

Yamdrok Yumtso Lake, 1

Yamdrok Yumtso Lake and prayer flags

Lhasa to Shigatse road, 1

Mountains and prayer flags

Blue lake around Gyantse

Lhasa to Shigatse road, 3

Fort of Gyantse

CaYuS in Gyantse

Carnets de voyage (sorry, only in french) :
Attention, il s’agit la uniquement de notes quotidiennes prises au cours de mon periple. Il n’y a rien de reflechi, comme c’est ecrit sur l’instant, donc a prendre avec des pincettes. C’est la uniquement pour les plus curieux qui ne sauraient se contenter des photos.

Lundi 25 Octobre 2010 : Au petit matin, on est parti au volant d’une jeep Land Cruiser en direction de la Route de l’Amitié. Plus les paysages défilaient, plus il était dur de réaliser qu’on était vraiment là, au milieu du haut plateau tibétain. Des montagnes sublimes culminant à plus de 6000m, des lacs d’un bleu turquoise à en faire perdre la tête, tout simplement une traversée extraordinaire. L’altitude a néanmoins son revers de médaille, car Dana ne se sent malheureusement pas bien depuis deux jours. Espérons que ça s’arrange et qu’elle finisse par manger quelque chose. D’autant que demain, on devrait aller saluer le Mont Everest ; ce serait dommage qu’elle n’en profite pas dignement. Le long de la route, j’ai noté les différents contrôles de police pour préparer une prochaine traversée. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils sont nombreux ; une dizaine en à peine 300km. Cela devient un parcours du combattant pour celui qui cherche à les éviter… à méditer.A midi, on s’est arrêté à Gyantse, visiter le Monastère Pachu. De nombreuses statues de Bouddha, sous diverses formes, reparties dans 66 chambres. J’avoue que j’ai encore du mal à tout saisir en matière de Bouddhisme, alors à défaut, je me contente d’en admirer les créations. Dodo sur Shigatse ce soir, après un bon repas avec nos amis Japonais ; Motohiro et Murao, deux adorables retraités faisant également la traversée du Tibet avec la même agence que nous, du coup on partage une partie du trajet. Pour finir sur une touche gustative, n’en déplaise aux japonais, le “Yak cheese cake” est un peu fort, mais assez goûtu… les joies des découvertes des spécialités locales !

 
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Posted in 2010/2011 : Greenland to New Zealand, Tibet the 25th of October, 2010

 

Lhasa to Kathmandu 1/5 : Lhasa, heart of Tibet

24 Oct 10

Arriving in Lhasa, between pilgrims and monks, the magic of Tibet.

Arrivée à Lhassa, entre pélerins et moines, la magie du Tibet.

Sunset in the train to Lhasa

Sunrise in the train to Lhasa

Smoke in front Jokhang Temple

Pilgrims praying in front of Jokhang Temple

Tibetan face

Barkhor street in Lhasa

Mitsu, CaYuS, Dana & Martin

Dekyie

Potala Palace in Lhasa

Monks at the Sera Temple, 1

Monks at the Sera Temple, 2

Carnets de voyage (sorry, only in french) :
Attention, il s’agit la uniquement de notes quotidiennes prises au cours de mon periple. Il n’y a rien de reflechi, comme c’est ecrit sur l’instant, donc a prendre avec des pincettes. C’est la uniquement pour les plus curieux qui ne sauraient se contenter des photos.

Mercredi 20 Octobre 2010 : Journée départ, donc rien de spécial : préparation des affaires, réparations de chaussettes, mise à jour de blog. Avant de prendre le train, je me suis offert un petit festin comme ça j’espère dormir comme un bébé cette nuit. C’est l’avantage de la Chine, on peut bien et beaucoup manger pour presque rien. J’ai attrapé une petite crève dernièrement avec mes courtes nuits et autres trajets en bus. Du coup, je me drogue aux kiwis et aux oranges ; ça semble évoluer dans le bon sens pour le moment. Concernant le tour au Tibet, on part donc à quatre : Dana et Martin en provenance de Slovakie, la 30aine, qui sont à l’origine de l’itinéraire que l’on va faire dans les prochains jours, ainsi que Mitsu, japonais de 26 ans. A première vue, tout le monde a l’air fort sympathique. A voir comment s’enchaine la suite du séjour. Et sinon, bonne nouvelle, mon couteau et ma bonbonne de gaz ont passé le contrôle de sécurité du train sans encombre. Je pars donc soulagé et équipé… pour 45h de route à destination de Lhassa, capitale du Tibet.

Jeudi 21 Octobre 2010 : Journée train, rien de bien excitant mis à part le beau coucher de soleil entre lacs et montagnes. Encore une 20aine d’heures de trajet, il n’y a plus qu’à essayer de dormir une bonne partie et ça devrait aller. Côté santé, ça va mieux, le régime vitamine C + lavement au sérum physiologique semble efficace. Côté nourriture, comme d’habitude maintenant quand je pars dans un endroit que je ne connais pas, j’ai pris des provisions pour une bonne semaine : saucisses, fromage, crackers, biscuits, nouilles et compagnie. Tout à l’heure, on a organisé un petit sitting entre les quelques touristes partageant le wagon ; en gros nous, plus trois russes. De quoi papoter un peu et changer de la routine dodo / miam / miam / dodo. Bon d’ailleurs, sur ce… dodo.

Vendredi 22 Octobre 2010 : Arrivée à Lhassa à 17h, soit une heure plus tôt que prévu. Cette dernière journée de trajet nous a offert de beaux paysages de plaines et autres montagnes sous la neige. Plus on montait en altitude, plus mon sac faisait “poc… Poc !”. Il s’agissait en fait de ma vingtaine de paquets de gâteaux qui explosaient les uns après les autres, sous le coup de la pression de l’air… A l’arrivée, notre guide tibétaine, Dekyi, nous attendait avec des écharpes blanches en guise de bienvenue. De la même manière que dans les îles on peut offrir des colliers de fleurs, mais ici, c’est plus axé Bouddhisme. Premières impressions de surprise en découvrant la ville. On est bien loin du petit village tibétain, ou même de villes comme Ganzi. L’ancienne cité est progressivement entourée par une métropole chinoise aussi froide que vide de charme. Du coup, c’est vraiment dommage, car ça ne donne pas vraiment envie de s’y attarder. Sans compter la forte présence de soldats armés dans les rues, sur les toits…. on se croirait en temps d’occupation. Malheureusement, c’est d’ailleurs ce que ressentent les tibétains. A voir ce que donneront les visites de demain. On dort tous au même très confortable Cool Yak hôtel, et je partage la chambre avec Mitsu pour réduire un peu les coûts. Le groupe est vraiment agréable, ça devrait bien le faire. On discute énormément avec Martin et Dana, quant à Mitsu, il a un anglais plus limité mais il rigole beaucoup. Puis en bon japonais, il est de toutes façon adorable. On a donc fêté notre première journée sur place aussi dignement que possible avec un bon restaurant, et maintenant, il n’y a plus qu’à !

Samedi 23 Octobre 2010 : Journée très riche émotionnellement. La première impression n’était vraiment pas la bonne, et quand on reste dans la vieille ville, il y a une richesse tibétaine accompagnée d’une force spirituelle assez impressionnante qui s’en dégage. Certes les soldats sont toujours là, et leur présence révolte, mais il ne semblerait pas y avoir d’échappatoire pour le moment. Le Tibet qui aimerait être indépendant se contente pour le moment d’être autonome, et quand je demande à Dekyi s’il y a un drapeau tibétain… elle me répond oui avec les yeux, mais me fait signe de me taire car c’est dangereux d’en parler, et je n’en verrai de toutes façon jamais les couleurs à Lhassa. Ce matin, la visite du Temple du Jokhang était assez intéressante. Mais bien plus impressionnant, il s’agit du nombre de pèlerins qui sans relâche se prosternent devant le lieu de culte, ou en font le tour, voire les deux en même temps. Un peu plus tard dans la journée, en essayant de grappiller quelques photos parmi les fidèles, un tibétain me fait signe de venir les rejoindre. Après quelques instructions, voilà que j’étais à mon tour en train de me prosterner avec eux devant le Temple, sous les regards surpris et amusés des locaux… tout en sachant qu’ils ont apprécié que je partage cet instant avec eux. D’autant que d’habitude, se sont les touristes qui les prennent en photo pendant leur recueillement ; là ils ont pu me prendre en photo pendant que je me donnais du mal. Car pour le coup, c’est vraiment physique ces enchaînements de prosternations… et quand on voit tous ces gens de tout âge qui s’y attellent sans relâche pendant des heures, cela force le respect. Quoi qu’il en soit, mes quelques minutes à leurs côtés étaient particulièrement troublantes. Il y a vraiment cette force spirituelle qui les entoure. En plaisantant ce matin avec Dekyi, elle me disait que je pouvais venir m’installer au Tibet pour y donner des cours de français, puis par la suite guider des tours. Ajouter à la balance le fait que les tibétaines sont plus que charmantes… je ne m’appelle pas Brad Pitt, mais l’idée de venir s’exiler ici pour sept ans serait bien tentante… Bref. On a aussi visite le Monastère de Sera aujourd’hui, non loin de Lhassa. Vraiment intéressent, beaucoup de statues de Bouddha. L’occasion d’assister à différentes pratiques religieuses orchestrées par les moines. L’occasion également de se faire bénir d’une touche de noir sur le nez en signe de bonne chance. Sur ce, presque minuit, je crois que j’ai besoin d’un peu de repos après une telle journée.

Dimanche 24 Octobre 2010 : Encore une adorable journée au Tibet. Pour bien commencer, je suis retourné faire le circuit de pèlerinage autour du Temple du Jokhang. Une fois qu’on a commencé, on y prend vite goût ; il y a une telle énergie qui s’en dégage. C’est impressionnant de retrouver les fidèles qu’on a quitté la veille, en train de se prosterner, et qui se prosternent encore et encore ce matin. Par moment, j’essaie de sortir mon appareil photo pour capter une émotion, un instant, mais je me rends compte qu’à chaque fois que je le fais, je me détache d’eux. Pour cause, je pense qu’ils doivent être lassés d’être en permanence harcelés par des dizaines d’objectifs et autres flash d’occidentaux pendant qu’ils essaient de se recueillir. Du coup, j’oublie l’idée de ramener des clichés, et je profite du moment pour mieux en recueillir des souvenirs. Le plaisir de leur premier regard, surpris, à mon égard, puis la joie d’un échange de sourires. Les enfants qui sont les plus amusés en voyant mes cheveux ébouriffés et ma bouille pleine de barbes… puis leur charmant étonnement quand je les salue en tibétain. Que de bons moments d’une spontanéité saisissante que mon appareil photo a du mal à saisir et a plus tendance à faire fuir. Je crois avoir encore beaucoup de progrès à faire en matière de photographie. Puis des fois, au contraire, ce sont les locaux amusés qui se font prendre en photo à côté de moi, pour avoir un souvenir de l’occidental barbu. Comme quoi, la barbe est un bon moyen de briser la glace et d’échanger de premiers sourires !
A midi, on a visite l’impressionnant Palais du Potala, ayant hébergé tant de Dalai-Lamas et autant de gouvernements tibétains. Les statues et autres ornements valent le détour… cependant stricte contrôle de sécurité à l’entrée et photographies interdites à l’intérieur. Après midi repos, à flâner dans la ville, profiter d’un temps avec les pèlerins, savourer quelques délicieux cheese cake (on ne se refait pas), et finir la journée en festoyant autour d’une tablée bien garnie à Lhassa Kitchen. Fous rires sur fous rire avec le groupe, tout en se délectant de momos et autres soupes à la viande de yak. Je ne sais pas si c’est l’altitude qui nous fait délirer ainsi, mais l’ambiance est vraiment à l’honneur. Courte nuit à venir, car demain départ à 7h30 pour commencer la traversée en direction du Népal. Adieu Lhassa, mais juste pour un temps, car je promets définitivement d’y revenir dans peu de temps.

 
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Posted in 2010/2011 : Greenland to New Zealand, Tibet the 24th of October, 2010

 

Save the Giant Panda

19 Oct 10

From Chengdu Panda Breeding and Research Center, the lovely animal in black and white… and also in red.

Depuis la base de reproduction des pandas de Chengdu, l’adorable animal en noir et blanc… et aussi en roux.

Tropical forest and river in China

Giant panda walking

Giant panda eating bamboo leaves

Red pandas fighting and playing

Red panda walking

Giant panda eating bamboos, 1

Giant panda eating bamboos, 2

Giant panda resting in a tree

Chinese tropical forest

Carnets de voyage (sorry, only in french) :
Attention, il s’agit la uniquement de notes quotidiennes prises au cours de mon periple. Il n’y a rien de reflechi, comme c’est ecrit sur l’instant, donc a prendre avec des pincettes. C’est la uniquement pour les plus curieux qui ne sauraient se contenter des photos.

Dimanche 17 Octobre 2010 : Journée bus, une de plus. 14h pour faire un peu moins de 300km, ça en dit long sur l’état de la route et du bus, pourtant le chauffeur n’a vraiment pas trainé et limité le nombre de pauses… assez crevant au final, et j’ai le dos en compote ce soir. Mais tout de même content d’être arrivé à Kangding. En route, les paysages étaient une fois de plus assez jolis, même si on a échangé les hautes montagnes enneigées pour des collines boisées. C’est toujours impressionnant le nombre de drapeaux à prières que l’on croise en permanence, certains vont jusqu’à recouvrir des collines entières. Il y a aussi des énormes inscriptions en tibétain digne du film “Signes”. Ayant laissé Véronique à Ganzi, je suis arrivé ce soir dans la nuit, et j’avais peur que la quête interminable de l’hôtel se reproduise. Par chance, ma tête d’occidental a attiré les vautours et j’ai eu une chambre dans les 5 minutes qui ont suivi ma sortie de la gare routière. Tant mieux, car je repars demain matin à 6h pour Chengdu. Enfin, dernière étape avant la traversée du Tibet ! Espérons juste que la route et le bus soient un peu plus confortables qu’aujourd’hui.

Lundi 18 Octobre 2010 : Aujourd’hui, c’est festival ! On a eu un bus prenant en compte le format occidental (sièges avec suffisamment d’espace pour mes grandes jambes) et cerise sur le gâteau, des amortisseurs qui marchent ! Du coup, traversée bien plus agréable que la veille avec une arrivée à Chengdu à 14h. Sur le chemin, la frontière entre le monde tibétain et chinois est assez impressionnante. Fini les montagnes recouvertes de signes religieux, les petits villages et temples parsemés ici et là… même le ciel bleu laisse progressivement place à un grand voile grisâtre. Les villes s’agrandissent avec partout des ouvriers de tout age qui travaillent d’arrache-pied. Plus on s’enfonce vers le sud, plus une magnifique forêt tropicale se dessine autour de nous. De géantes falaises boisées entrecoupées par des cascades se jetant dans le fleuve en contrebas. Plusieurs fois je maudis le chauffeur de bus de ne pas s’arrêter plus souvent afin de pouvoir en prendre des photos. La vision de cette gigantesque nature sauvage est saisissante et on ne peut que lever les yeux pour tenter d’en observer toute la grandeur. C’est à ce moment que je prends conscience de toute la richesse de la Chine, qui va bien au delà de ce qu’on peut en apercevoir en passant simplement par la capitale. Et surtout, qui mériterait bien plus que la quelque dizaine de jours que j’ai à lui consacrer. En espérant que cet environnement sensible soit protégé, même si j’en doute, afin de pouvoir revenir pour une future exploration. Arrivé sur Chengdu, je me suis rendu directement à Sim’s Cozy Garden Hostel. Auberge plébiscitée par beaucoup de voyageurs, elle a vraiment toute l’infrastructure pour plaire et ce, dans un cadre idyllique. C’est aussi à eux à qui j’ai confié le soin de me faire traverser le Tibet. Chengdu étant considéré comme la porte d’entrée pour cette région faisant rêver tant de voyageurs, c’est donc pour cette raison que je m’y suis rendu. La situation politique actuelle n’encourageant pas le passage en fraude, et ne voulant pas risquer une confrontation avec la police locale, j’ai choisi l’option légale. Guide, chauffeur et itinéraire prévu à l’avance. Tout cela a l’air bien restrictif, mais le Tibet étant le Tibet, je ne pouvais pas passer s’y proche sans m’en faire ma propre idée. Pour réduire les coûts, je partagerai le voyage avec trois autres voyageurs que je devrais rencontrer demain. Le tout, pour un départ programmé le 20 au soir, et une arrivée à la frontière népalaise le 28 Octobre. Je suis vraiment curieux de découvrir le Tibet du Tibet, après en avoir vu le “Tibet de Chine”. Vivement donc.

Mardi 19 Octobre 2010 : Ce matin, c’était sortie pandas. Chengdu abrite en effet la base de reproduction des pandas, centre de recherche pour la protection de cette charmante espèce malheureusement en voie d’extinction. Si on met de côté le fait que la visite organisée remplie de touristes avec un itinéraire fixe était d’un désagréable… le reste en valait vraiment le déplacement. Pandas noir et blancs comme on les connait ou pandas roux, bébés ou adultes, ils sont vraiment trognons, et ce parc les met vraiment bien en avant. L’après midi a été axé autour des préparatifs d’avant Tibet. Cela a mérité un passage à Carrefour pour la nourriture, car la chaine est implantée dans le coin. Assez amusant de voir le fameux supermarché avec un rayon poissonnerie remplie d’aquariums, de tortues et autres bébêtes vivantes. Les employés surveilles à la baguette ne semblent par contre pas avoir le droit au faux pas. Tout ça s’est terminé par une soirée tranquille, spécialités locales et film avant le grand départ de demain. Arrivée prévue au Népal le 28 Octobre. D’ici la, silence radio !

 
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Posted in 2010/2011 : Greenland to New Zealand, China the 19th of October, 2010

 

Ganzi and the Tibet of China

16 Oct 10

Temples and Tibetan people in the middle of Chinese mountains.

Des temples et des tibetains au milieu de montagnes chinoises.

Mountains around Ganzi

Bus to Ganzi

Ganzi and mountains

Stairs to the temple in Ganzi

Tibetan kids in Ganzi

Temple in Ganzi, 1

Temple in Ganzi, 2

Temple and monk over the mountains in Ganzi

Prayer flags in Ganzi

Tibetan family in Ganzi
Carnets de voyage (sorry, only in french) :
Attention, il s’agit la uniquement de notes quotidiennes prises au cours de mon periple. Il n’y a rien de reflechi, comme c’est ecrit sur l’instant, donc a prendre avec des pincettes. C’est la uniquement pour les plus curieux qui ne sauraient se contenter des photos.

Vendredi 15 Octobre 2010 : Journée transports, et bien comme il faut. On est parti à 8h ce matin en bus avec Véronique pour rejoindre Ganzi, arrivée prévue à 17h. Dans la même continuité que le trajet précédent, les paysages sont de toute beauté. Les montagnes enneigées apparaissent ici et là, au fur et à mesure qu’on retourne aux environs de 5000m d’altitude. Dans le bus, les passagers font comme chez eux. Ils crachent régulièrement par terre, fument et jettent des déchets en tous genre entre les sièges. En quelques heures c’est dans un état pas possible. Au cours d’une pause pipi, le chauffeur passe donc un coup de balai, mais à mon grand désarroi, il jette tout dehors, à même la pelouse. Je crois qu’on a des concepts d’hygiène et de protection de l’environnement qui sont encore aux antipodes entre nos deux cultures…
A côté de cela, le trajet se passe dans la bonne humeur, jusqu’au début d’après midi où le bus commence à montrer des signes de faiblesse. On s’arrête une fois, deux fois, trois fois, toujours plus longtemps pour effectuer des réparations, jusqu’à l’arrêt complet et final vers 17h au milieu de nulle part. Le bus refuse de repartir. On commence tous à sortir nos affaires et se préparer à faire du stop. Un premier camion s’arrête puis embarque une dizaine de passagers dans sa remorque. On nous fait signe que ce n’est pas pour nous, visiblement, pas la même destination. Une demie heure plus tard, comme sortis de nulle part, quatre mini vans arrivent à la rescousse. Tout le monde prend place, on se serre bien comme il faut, et s’en est suivi 6h de route à toute vitesse sur de la piste à rebondir dans tous les sens. ça rappelait vaguement la Mongolie tout ça ! On a du prendre beaucoup de détours suite au dernier tremblement de terre, expliquant la durée du trajet. En tous cas chapeau pour la vitesse de mise en place des secours. Mais à minuit sur Ganzi, pas évident de trouver un hôtel voulant se donner la peine de préparer des chambres. Par chance, un moine ayant fait le trajet avec nous était dans la même situation. On a donc parcouru la ville tous les trois en tapant à la porte de tous les hôtels, en vain. Au final, on a terminé dans une sorte de refuge pour moines. Au début, le gardien n’a pas voulu nous laisser entrer en tant que touriste, et à fortiori non moines, mais grâce a notre nouvel ami qui a fait pression, nous voilà dans un dortoir en compagnie sacrée pour passer la nuit… ce qui est tout de même mieux que dehors.

Samedi 16 Octobre 2010 : Après une courte nuit chez les moines, on est parti au petit matin trouver un hôtel qui cette fois voulait bien de nous. Pour la peine, on se fait plaisir, et on prend une chambre plus confortable avec salle de bain incluse et propre. Pour limiter les dépenses, on partage la chambre avec Veronique. ça change du dernier hôtel ou il n’y avait pas de douche et où les toilettes communs étaient en permanence dans un état lamentable ; les gens ici ne semblent pas savoir tirer la chasse, et des fois ne prennent même pas la peine d’aller jusqu’au trou des toilettes… Du coup aujourd’hui, c’est grand luxe, et ça fait du bien de se sentir un peu propre. En début d’après midi, je suis monté visiter un monastère vieux de 500 ans qui surplombe la ville. Là haut, la vue est magnifique avec les montagnes enneigées qui entourent la vallée. Les gens sont tout autant adorables, et lancent avec un grand sourire “Tashi delek !” (= “bonjour” en tibétain) quand j’arrive a leur hauteur. En redescendant, j’ai croisé une famille tibétaine qui me demandait de les prendre en photo. Tout heureux que je m’exécute, ils me demandent la photo après coup, croyant que je dispose d’un appareil Polaroïd. Du coup, je prends leur adresse postale et leur promets de leur envoyer les clichés. Avec du recul, je me dis que le courrier n’arrivera jamais jusqu’ici, ou peut être dans dix ans, donc je me mets dans la tête de faire imprimer les photos et de leur apporter directement. Je retourne donc en ville pour trouver un photographe. Je lui demande d’imprimer les photos en utilisant l’onomatopée “Bzzzz” (= bruit d’imprimante). Sauf que pour la photographe, “Bzzzz”, ça voulait plutôt dire supprimer… Après cette petite frayeur, et heureusement que j’avais fait une copie préalable, je me suis remis en route vers le monastère avec mes clichés sous le bras. Plus ça va, plus je me rends compte à quel point cela peut être essoufflant de marcher en altitude. A près de 4000m ici, je ne marche pas aussi vite que d’habitude, et je me fatigue surtout beaucoup plus rapidement. Va falloir y aller doucement pour les prochains treks au Nepal. Bref. Avec l’adresse de la famille qu’ils m’avaient donné plus tôt, j’essaye de trouver leur maison. Après une demie heure à tourner dans tous les sens et à demander à des locaux forts sympathiques mais qui ne savent pas forcément lire ou simplement qui ne connaissent pas comment est construit leur quartier (il faut dire que vu de l’extérieur, il n’y a pas l’air d’y avoir beaucoup de logique dans tout ça…) j’arrive finalement à destination grâce à un jeune moine m’ayant aidé dans ma quête. Sur place, ceux que j’avais pris en photo ne sont malheureusement pas la mais encore au travail. C’est donc celui qui semblerait être le père moine de la famille qui m’ouvre et me remercie une dizaine de fois en voyant les images. J’aurai bien aimé avoir le plaisir de voir les têtes des intéresses en découvrant le pressent… mais tant pis. L’essentiel est fait, et je suis sûr qu’ils seront contents en rentrant ce soir. Du coup, moi, pour la peine je me suis offert un plat local, sorte de bouillon de raviolis avec des légumes. Et maintenant, c’est dodo de bonheur, car je repars demain à 6h30 pour Kangding, dernière étape avant Chengdu. En tous cas, je suis vraiment content d’avoir eu le temps de passer par ces villes tibétaines qui sont aussi charmantes qu’adorables. Et le fait que ce soit sur le territoire chinois et non dans la région autonome du Tibet, le gouvernement leur fiche un peu la paix, ce qui leur permet de vivre assez librement.

 
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Posted in 2010/2011 : Greenland to New Zealand, China the 16th of October, 2010

 

Gyegu (Yushu) after the earthquake

14 Oct 10

What’s left from the previous Yushu’s earthquake : mani, mountains, and lovely Tibetan people.

Ce qui reste du dernier tremblement de terre de Yushu : mani, montagnes et une adorable population tibétaine.

Gyegu post earthquake

Broken houses in Gyegu

Playing kids in Gyegu

Mani stones in Gyegu

Broken temple in Gyegu

Tibetan mother and child

Path to the mountains

Temple yak and mountains in Gyegu

Vulture and mountains
Carnets de voyage (sorry, only in french) :
Attention, il s’agit la uniquement de notes quotidiennes prises au cours de mon periple. Il n’y a rien de reflechi, comme c’est ecrit sur l’instant, donc a prendre avec des pincettes. C’est la uniquement pour les plus curieux qui ne sauraient se contenter des photos.

Jeudi 14 Octobre 2010 : Quelle journée ! J’en ai mal aux pieds mais du bonheur plein le coeur. Ce matin, je suis monté visiter le monastère qui surplombe la ville. Malheureusement avec le tremblement de terre, il n’en reste plus grand chose. Cela ne m’a pas empêché d’assister à une cérémonie bouddhiste dans un temple en pré-fabriqués. J’ai continué un peu dans la montagne où des vautours gigantesques virevoltaient autour de moi. Redescendu au niveau de la ville, j’ai continué ma promenade. Une fois de plus, j’ai eu le droit à beaucoup de “Hello !”, à des saluts militaires (je crois qu’il y en a qui regardent trop de films…), et aussi à tout plein de “Okayyyy !” dignes de Jacquouilles dans les visiteurs. Je me suis laissé attendrir par trois adorables enfants jouant avec des pneus de vélo au milieu de gravas, tout en ayant le sourire jusqu’aux oreilles. Ils m’ont d’ailleurs accompagné sur un bout de ma balade. Un peu plus loin, un monsieur qui me lance un premier “Hello” me demande d’où je viens avec un anglais approximatif. Au final, il m’a invité a boire le thé, puis à rester manger. C’est ainsi que j’ai eu le droit à plusieurs spécialités locales en compagnie d’une grande famille tibétaine d’une dizaine de membres, faisant la pause repas entre deux chantiers. Dans le groupe, une charmante demoiselle parlant bien anglais, et ayant plusieurs fois guidé des tours au Tibet, s’est assurée que je reparte le ventre bien plein tout en me donnant des conseils sur ma prochaine destination. Gastronomiquement, cela rappelait délicieusement la Mongolie : beignets à la viande de yak, yoghourt au lait de yak aussi onctueux que savoureux, et du thé au lait à n’en plus finir. J’ai bien proposé de les aider sur le chantier en insistant plusieurs fois pour les remercier, mais ils n’ont pas voulu, m’encourageant plutôt d’aller voir les Mani un peu plus loin. Les Mani, ces pierres gravées de prières tibétaines, c’est comme les drapeaux à prières, il y en a beaucoup ici. En particulier, il y a non loin de Gyegu un mur composé de plus de 2 milliards de Mani, soit considéré comme le plus conséquent du monde. En route, un monsieur à mobylette s’arrête à ma hauteur et me propose gentillement de me déposer. Après cette petite course motorisée, j’ai pu admirer le lieu de culte. Dur d’imaginer comment c’était avant le tremblement de terre, mais le nombre de prières sur tant de pierres n’en reste pas moins impressionnant. De retour à mon hôtel, je suis parti avec Véronique acheter le prochain billet de bus. Sympathique française et voyageuse confirmée que j’avais rencontre à Xining, je l’ai retrouvée par le plus grand des hasards ce matin dans le couloir de mon hôtel. Vu que cela fait deux fois que je vais à la gare routière pour essayer de me faire comprendre, acheter un ticket de bus, et qu’on me répond toujours quelque chose de différent… j’ai décidé de profiter de ses notions de chinois pour tenter une nouvelle fois le coup. J’ai bien fait, car on part finalement tous les deux demain matin pour Ganzi. Ce qui veut dire encore deux autres bus à prendre pour espérer rejoindre Chengdu le 17 au soir. Malheureusement, je m’étais trompé dans le programme, et il n’y a pas plus rapide. Mais s’il n’y a pas d’autres contre temps, cela reste toujours bon pour la suite de mon voyage ! Puis bon, ce n’est pas comme si les paysages et la population ne valaient pas la peine de passer un peu plus de temps ici…

 
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Posted in 2010/2011 : Greenland to New Zealand, China the 14th of October, 2010

 

Xining to Gyegu (Yushu) by bus

13 Oct 10

17 hours driving across beautiful mountain landscapes.

17 heures de conduite à travers de magnifiques paysages de montagne.

Desert between Xining and Gyegu

Mountains snow and yaks between Xining and Gyegu

Mountains and snow between Xining and Gyegu

Mountains snow and road between Xining and Gyegu, 1

Mountains snow and road between Xining and Gyegu, 2

Mountains river and forest between Xining and Gyegu
Carnets de voyage (sorry, only in french) :
Attention, il s’agit la uniquement de notes quotidiennes prises au cours de mon periple. Il n’y a rien de reflechi, comme c’est ecrit sur l’instant, donc a prendre avec des pincettes. C’est la uniquement pour les plus curieux qui ne sauraient se contenter des photos.

Lundi 11 Octobre 2010 : Arrivée à Xining vers 16h. En route pour l’auberge de jeunesse où j’ai prévu de passer la nuit, je réalise rapidement que je suis le seul occidental à me balader dans la rue. Du coup, tous les regards sont portés sur moi. Heureusement que les plus petits sont là pour mettre un peu de chaleur dans cette situation. Que ce soit des enfants dans la cours d’école, ou d’autres dans la rue, plusieurs m’ont lancé des “hello !” en me voyant passer. Après avoir demandé à double reprise ma route, j’arrive à destination. Lete youth hostel, pas très chaleureux aux premiers abords, mais pas si mal pour autant. Un restaurant pour tester une spécialité locale, le “hot pot” (sorte de géante fondue bourguignonne) et je m’apprête à aller me coucher. A noter que j’ai commencé ce soir mon traitement Malarone anti-palu, juste en cas… en espérant ne pas avoir trop d’effets secondaires. A suivre.

Mardi 12 Octobre 2010 : Journée réapprovisionnement sur Xining. Balade au marché et au détour d’une grande rue, je suis même tombé sur un magasin de camping vendant des petites bombonnes de gaz. Youpi ! Ce matin, coupure d’électricité dans le quartier où se trouve mon auberge… du coup je me suis enfoncé un peu plus loin dans la ville pour trouver un énorme cybercafé rempli de geeks chinois afin de pouvoir mettre à jour mon blog. Je me suis laissé tenter, et j’ai même pris le taxi à plusieurs reprises ; à moins d’un euro la course, on peut bien se faire un peu plaisir et jouer les occidentaux. Au matin, j’ai acheté mon billet de bus pour Gyegu, ville tibétaine, sans pour autant appartenir au Tibet, et plus connu sous son nom chinois Yushu. Elle se trouve sur la route de Chengdu, là où je dois me rendre dans quelques jours pour rentrer au Tibet. En attendant le bus tout à l’heure, deux jeunes moines se sont rapprochés de moi pour se prendre en photo à mes cotes. Du coup on s’est amusé à jouer les séances photos. Me voilà donc parti pour 14h en “bus couchette”. Je croyais avoir tout vu en matière de transports, mais j’avoue que ce bus chinois pourvu d’une 40aine de couchettes vaut le coup d’oeil. C’est loin d’être spacieux, mais ce n’est pas mal du tout. Et les voyageurs à forte origine tibétaine apportent de suite une touche chaleureuse au voyage.

Mercredi 13 Octobre 2010 : Je crois que c’est l’une des plus belles traversées en bus qui m’a été donné de faire. Parti la veille de Xining, grande ville surpeuplée de quelques millions d’habitants, je me suis réveillé ce matin au beau milieu de rien, à environ 5000 mètres d’altitude. De grandes plaines et montagnes enneigées entourant la route, le tout parsemé de rivières et de troupeaux de yaks. Très onirique. Le voyage s’est terminé sur les coups de 11h, quand après être redescendu à 3600m, on est arrivé à Gyegu. Tout le long du trajet, j’ai encore eu la chance d’avoir eu une adorable voisine avec qui rigoler à défaut de se comprendre, et qui m’a offert des fruits tout en s’assurant que j’arrive à destination. Autant j’avoue ne pas être fan du gouvernement chinois, par contre après les rencontres de ces derniers jours, je suis vraiment tombé sur des chinois adorables et accueillants. Pour ce qui est de Gyegu, la ville a malheureusement subit un tremblement de terre il y a quelques mois. Autrement dit, c’est un peu en pleine reconstruction avec des gravas partout. Le prochain bus pour Chengdu étant dans deux jours, je vais rester un peu explorer les alentours. Après avoir traversé la ville de long en large pour trouver un endroit ou camper, ou un hôtel qui soit encore debout, j’ai finalement atterrit au Laba Monastery hôtel, lieu tenu par des moines. J’aurai bien économisé les frais, et enfin avoir l’opportunité de planter ma tente en Chine, mais pas évident de trouver un endroit sympathique entre tous les chantiers… on est un peu loin des montagnes dessertes traversées en bus ce matin. En me baladant tout à l’heure, je crois qu’il y a environ 270 personnes tout age confondu qui m’ont dit “Hello”, fait un signe de la main, ou dit “Goodbye”. Pour ces derniers, je considère qu’ils se sont plantés dans leurs souvenirs d’anglais. Pour les autres, je peux donc dire que c’est la première fois que j’ai autant d’attention accueillante portée sur moi en une seule et même journée. Je crois que c’est le prix à payer pour être le seul occidental, qui plus est habillé d’un manteau jaune flashy, au beau milieu d’un village de tibétains !

 
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Posted in 2010/2011 : Greenland to New Zealand, China the 13th of October, 2010