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Archive for the ‘2010/2011 : Greenland to New Zealand’ Category

Nanjing express : 6 hours visit with Larson

10 Oct 10

Ancient chinese capital : fitness lessons, walking around the walls, and great time with Larson.

Ancienne capitale chinoise : cours de fitness, balade autour des remparts, et chouettes moments avec Larson.

CaYuS and Larson

Chinese sports

Wall in Nanjing, 01

Wall in Nanjing, 02

Wall in Nanjing, 03

Lantern and gray sky

Carnets de voyage (sorry, only in french) :
Attention, il s’agit la uniquement de notes quotidiennes prises au cours de mon periple. Il n’y a rien de reflechi, comme c’est ecrit sur l’instant, donc a prendre avec des pincettes. C’est la uniquement pour les plus curieux qui ne sauraient se contenter des photos.

Samedi 09 Octobre 2010 : Après une partie de uno endiablée entre voyageurs et le staff de l’adorable InnerCity hostel, je me suis mis en route pour la gare afin de prendre mon train pour Nanjing. Dans le métro, un chinois me prend en photo. Amusé, je lui demande de voir le cliché. C’est que j’ai plus l’habitude de prendre les autres en photo que l’inverse. Ici, c’est moi avec mon gros sac à dos jaune qui joue les attractions pour les locaux. Un autre chinois commence à papoter avec moi dans un anglais très approximatif. Très gentil, il se dirige tout comme moi vers la gare. Il me guide jusqu’au contrôle de sécurité, car oui, en Chine, on ne plaisante pas avec les trains. Et la, c’est le drame. Ma bombonne de gaz que j’ai ramené de Mongolie après avoir couru dans tout Ulaanbaatar, sachant que je n’en trouverai sûrement pas en Chine… ils n’ont pas voulu me la laisser passer, car c’était soit disant dangereux, bien que ça n’ait pas été un problème dans le train Ulaanbaatar-Beijing. Malgré une demie heure à se battre avec plusieurs passagers qui ont pris ma défense et servi d’interprètes, dont le monsieur du métro qui est resté avec moi jusqu’à la fin, ils n’ont rien voulu savoir. Énervé, je monte dans le train en laissant ma bombonne derrière moi. En tous cas, mon ami du métro était d’un grand soutien et s’est vraiment battu pour moi. En partant, il était tout désolé et il me disait que dans ce genre de situation il avait juste envie de dire “f…uuuuuck”. Dans la bouche d’un chinois, c’est vraiment adorable à entendre. Avec du recul, je me rends compte que ça aurait pu être pire, car ils confisquent aussi les couteaux… Je crois que s’ils avaient remarqué et pris mon couteau Leatherman, je ne serai tout simplement pas monté dans le train. Mais bon, j’y suis maintenant, et il faudra que je trouve un autre moyen de cuisiner pour les prochaines semaines. J’ai peur du coup pour les prochains trains qu’il me reste a prendre, en espérant qu’ils ne me confisquent pas plus de choses. Me voilà donc parti pour 8h de trajet avec une arrivée demain matin 6h. Pas de place assise, tout était complet, mais après un mois de transport en Mongolie, même assis par terre, ce voyage est digne d’une premier classe ! Seule nuisance, une bande de jeunes qui me dévisageait depuis le départ. Et là, je n’étais plus trop d’humeur pour être amusé, j’avais juste envie de passer une nuit tranquille. Peu de temps après, Harry, un voyageur Kazakh de 26 ans m’a gentillement proposé son aide si j’avais besoin. Au final, on a discuté pendant près de deux heures. Rien de tel pour se changer les idées avant d’essayer de dormir un peu.

Dimanche 10 Octobre 2010 : Arrivé ce matin à Nanjing après une courte nuit. J’ai vraiment apprécié la compagnie d’Harry avec qui on a papoté une bonne partie du trajet à défaut de dormir. A la gare, Larson, un copain d’école qui est désormais superviseur d’animation en Chine, m’attendait avec son appareil photo. C’était ma raison de mon déplacement à Nanjing, et cela fait du bien de revoir une tête connue après presque trois mois de voyage. Par sécurité, je réserve mon billet de train pour Xining en suivant, et il s’avère que la seule place disponible est au départ le jour même à 13h, ou dans trois jours. Ne pouvant pas m’offrir le luxe de rester aussi longtemps, car il semblerait que ma prochaine traversée du Tibet arrive plus tôt que prévu, je prends le billet de 13h. En 6h, Larson m’a donc offert une visite expresse de l’ancienne capitale chinoise, entre remparts et cours de fitness chinois, le tout clôturé par un délicieux restaurant Italien. Je crois qu’on n’a pas arrêté un instant de parler, et ça fait tellement du bien. Je l’ai donc laissé, le ventre bien plein, en début d’après midi. Au contrôle de sécurité de la gare, j’ai réussi à faire passer mon couteau en le cachant dans mon mug en titanium. Il ne me manque plus qu’à le faire passer dans le train pour Lhassa, et je serai soulagé. Me voilà donc en route pour Xining, ville aux frontières du Tibet, soit 27h de train en “hard sleeper” pour traverser la Chine. Au final, pas si dure que cela les couchettes, juste un peu moins spacieuse que la classe “soft sleeper”. Quand je me suis installé, il y avait pas mal de gens déjà en place avec plus d’espace sur les portes bagages. Une adorable quinquagénaire chinoise m’a alors interpelé plusieurs fois “halloooo ?!” pour s’assurer que je sois bien installé tout en m’aidant à me faire de la place. Vraiment gentille. Plus tard, au moment de diner, j’entends un autre “halloooo !?”, et là, c’était ma nouvelle ange gardienne qui me tendait un concombre, pour ne pas que je reste l’estomac vide. Du coup, je commence à préparer mon repas, et quand les passagers autour voient mon sachet de snickers, je les entends dire “du chocolat”, d’un ton un peu moqueur. Mais quand ensuite ils me voient sortir mes morceaux de canard et autres délicieux fruits achetés au matin avec Larson, là j’ai marqué énormément de points d’un coup ! Après qu’ils m’aient tous attentivement observé pendant que je mangeais, ils ont donc commencé à essayer de faire la discussion. En claire… je n’ai rien compris. Mais ayant mon LonelyPlanet Phrasebook avec moi, on a tout de même réussi à échanger deux trois mots. Le tout s’étant fini sur mon ange gardienne qui me souhaitait bon voyage. Vraiment adorable et touchant ce genre de situation.
Ah et au fait, j’ai donc rompu depuis mon arrivée en Chine la fameuse règle des “pas de fruit ni légumes crus”. Tant pis, je prends le risque. C’est bon, et jusque là, je suis en pleine forme, donc on ne va pas se priver. Sur ce… encore 21h de train, donc on va essayer de dormir un peu.

 
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Posted in 2010/2011 : Greenland to New Zealand, China the 10th of October, 2010

 

Beijing gastronomy : Bon appetit !

09 Oct 10

Enjoy the Chinese street food, even if it’s not pretty, it’s always worth trying (or not).

Savourez la nourriture de rue chinoise, même si ce n’est pas joli, ca vaut toujours le coup de se laisser tenter (ou pas).

Beijing gastronomy, street food

Snake, millipede and sea horse, ready to eat

CaYuS eating scorpions

CaYuS eating cockroachs

CaYuS eating bush-crickets

CaYuS with fried crocodile and fried bananas

Carnets de voyage (sorry, only in french) :
Attention, il s’agit la uniquement de notes quotidiennes prises au cours de mon periple. Il n’y a rien de reflechi, comme c’est ecrit sur l’instant, donc a prendre avec des pincettes. C’est la uniquement pour les plus curieux qui ne sauraient se contenter des photos.

Samedi 09 Octobre 2010 : En clin d’oeil à ma chére môman qui est passée par là, je suis retourné ce midi pour déguster les joies culinaires de Beijing. Quelques morceaux choisis :
- Scorpions : Très bons, croustillants, je recommande.
- Petit serpent : Croustillant et bon également.
- Grand serpent : Texture proche du boeuf, pas mauvais du tout.
- Mille pattes : Un petit arrière goût amer, je suis moins fan.
- Hippocampe : Cela me fait mal au coeur de le dire, car ils sont trop mignons… mais ça croustille bien et c’est goûtu !
- Blattes : Farineux avec un goût plus prononcé… ce n’est pas mauvais, mais particulier.
- Sauterelles : Croustillant, sans arrière goût, assez bon.
- Et pour finir sur une touche plus douce, friture de crocodile… délicieux, texture fondante proche du poisson, je recommande fortement.
- Et pour finir sur une touche fruitée, bananes frits, délicieux également, ça me rappelle les bananes au barbecue de ce cher Mimi !
A noter que tous les animaux ont été tués et entièrement mangés pour la rédaction de cet article ; aucun n’a terminé dans la poubelle. L’avenir me dira si mon estomac survit à cette journée, mais si tel est le cas, il y a encore plein de surprises qui m’attendent, comme les araignées et autres pénis accompagnés de leurs délicieuses testicules en sauce. Un jour peut être… ou pas.

 
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Posted in 2010/2011 : Greenland to New Zealand, China the 09th of October, 2010

 

Beijing : Land of Gray Sky

08 Oct 10

Chinese capital, a place where the blue sky and the friendly policemen are only in ads.

Capitale de la Chine, un endroit où le ciel bleu et les policiers amicaux sont uniquement visibles sur les panneaux publicitaires.

 Forbidden City, Beijing, 1

Forbidden City with blue sky advertisement, Beijing

Forbidden City, Beijing, 2

Lake, Beijing

Policemen advertisement, Beijing, 3

Policemen advertisement, Beijing, 1

Policemen advertisement, Beijing, 2

Policeman and advertisement, Beijing

Street in Beijing

Carnets de voyage (sorry, only in french) :
Attention, il s’agit la uniquement de notes quotidiennes prises au cours de mon periple. Il n’y a rien de reflechi, comme c’est ecrit sur l’instant, donc a prendre avec des pincettes. C’est la uniquement pour les plus curieux qui ne sauraient se contenter des photos.

Vendredi 08 Octobre 2010 : Arrivée en début d’après midi à Beijing. C’est assez impressionnant le changement en passant la frontière ; Que ce soit en terme de paysages, de densité de population ou même de couleur de ciel… la Chine et la Mongolie sont vraiment à deux extrêmes ! Vraiment étrange la transition… ici d’ailleurs, on ne voit même pas le ciel ; un énorme voile grisâtre surplombe la ville. Après avoir fait du change et acheté un billet de train pour Nanjing au départ demain, je me suis mis en direction de mon auberge. En route, j’ai dégusté quelques spécialités locales, mais je ne me suis pas encore risqué aux brochettes de scorpions ou de blattes… on verra ça un peu plus tard ! Après avoir dépassé la Cité Interdite, et quelques km après, je suis arrivé à destination. Beijing est vraiment une grande ville… mais heureusement assez bien indiquée. InnerCity, charmante auberge ou cela fait du bien de se poser et de prendre une bonne douche ! L’air de la ville est tellement pollué que ça pique aux yeux après une après midi de marche. Le ciel bleu ici, c’est comme les policiers qui sourient, on ne le trouve que sur les panneaux publicitaires.

 
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Posted in 2010/2011 : Greenland to New Zealand, China the 08th of October, 2010

 

The Gandan Khiid : When Buddha is still part of Mongolia

06 Oct 10

Visiting one of Mongolia’s most important monasteries, and saying goodbye to the Land of Blue Sky.

Visite de l’un des monastères les plus connus en Mongolie, tout en faisant mes adieux au Pays au Ciel Bleu.

Gandan Khiid with mountains
Gandan Khiid, birds and kid

Gandan Khiid and young monks

Gandan Khiid and the cell phone monk

Gandan Khiid and monks
Carnets de voyage (sorry, only in french) :
Attention, il s’agit la uniquement de notes quotidiennes prises au cours de mon periple. Il n’y a rien de reflechi, comme c’est ecrit sur l’instant, donc a prendre avec des pincettes. C’est la uniquement pour les plus curieux qui ne sauraient se contenter des photos.

Lundi 04 Octobre 2010 : J’avais prévu de partir ce matin pour deux jours de trek dans le parc national de Terelj, mais des suppressions de bus – fin de saison touristique oblige – font que cela semble compromis. Qu’à cela ne tienne, je passerai mes trois derniers jours en Mongolie à flâner dans la capitale, voire à larve’asser dans mon auberge de jeunesse, ce que j’ai fait d’ailleurs aujourd’hui. La majorité des touristes étant partis de l’auberge, je me retrouve pratiquement avec une grande maison pour moi tout seul. Du coup, je fais un peu comme chez moi ! Je mets la table du petit dej’ le matin, je profite d’internet, et je passe des heures à regarder les reportages de National Geographic.

Mardi 05 Octobre 2010 : Journée étonnamment productive ! Après avoir réparé une nouvelle fois ma tente (merci encore au magasin Seven Sumit pour m’avoir gracieusement offert du materiel), je me suis mis en route avec Jason, un américain actuellement dans la même auberge que moi, pour visiter le monastère de Gandan Khiid. A dix minutes à pied du centre ville, il s’y trouve une impressionnante statue de Buddha de 26m de haut. Dommage que la prise de photo soit payante, car elle vaut vraiment le coup d’oeil… et le cliché photographique! Puis j’ai passé l’après midi à organiser mon futur itinéraire en Chine. Entre Jason qui est actuellement enseignant là-bas, et un autre voyageur israélien actuellement dans la même auberge qui vient d’y passer deux mois, j’ai eu tous les conseils nécessaires pour préparer un séjour prometteur. Je suis impatient d’y être maintenant ! D’ailleurs, c’est amusant, car on sera tous les trois dans le même train pour Beijing jeudi. Au moins, je ferai mes adieux à la Mongolie en bonne compagnie.

Mercredi 06 Octobre 2010 : Derniers préparatifs d’avant départ. Dans les mauvaises nouvelles, j’ai perdu une partie de mes photos de début de voyage. Cela devait bien finir par arriver, c’est comme l’histoire de ma tente, ça m’apprendra à avoir acheté une carte mémoire à bas prix avant de partir… Heureusement que j’ai les photos du blog, ça console un minimum… Et puis je n’ai pas perdu mes souvenirs ! De toutes façon ça attendra mon retour maintenant pour tenter de la récupération de données, cela ne sert à rien de s’acharner ici.
Dans les bonnes nouvelles, de bonnes discussions avec Pablo, voyageur à vélo depuis 9 ans autour du monde. Et comme son voyage m’impressionne, et que le personnage est plus que sympathique, un peu de pub pour les curieux : http://www.theworldbybike.com/
Ce soir dodo de bonheur, car je prends le train pour la Chine demain a 7h15. J’espère pouvoir continuer à mettre à jour mon blog la bas, mais avec la censure du WEB qui sévit dans le pays, rien n’est certains. Au pire… prochaines nouvelles dans un mois lors de mon arrivée au Népal !

 
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Posted in 2010/2011 : Greenland to New Zealand, Mongolia the 06th of October, 2010

 

Khovsgol Nuur 2/2 : The white side of Mongolia

03 Oct 10

End of tour around Khovsgol Nuur ; when Mongolia turns into white, revealing its true beauty.

Fin de la balade à Khovsgol Nuur ; quand la Mongolie se teint en blanc, révélant toute sa beauté.

Tent and snow, Khovsgol Nuur

Horse and forest, Khovsgol Nuur, 2

Khovsgol-Nuur-forest-snow

Snowy mountains and forest, Khovsgol Nuur

Horse and forest, Khovsgol Nuur, 1

Horses and snowy forest, Khovsgol Nuur

Lake, Khovsgol Nuur, 1

Lake, Khovsgol Nuur, 2

Carnets de voyage (sorry, only in french) :
Attention, il s’agit la uniquement de notes quotidiennes prises au cours de mon periple. Il n’y a rien de reflechi, comme c’est ecrit sur l’instant, donc a prendre avec des pincettes. C’est la uniquement pour les plus curieux qui ne sauraient se contenter des photos.

Jeudi 30 Septembre 2010 : Réveil sous la neige. Qu’est-ce que c’est joli ! Mais qu’est-ce que c’est froid… mais qu’est-ce que c’est joli ! Journée cheval entre pluie et neige, à bouger les doigts et les orteils en permanence pour ne pas finir congelé. Du coup, des dispositions ont été prises. A midi, stop dans une yourte pour savourer quelques spécialités locales bien au chaud (le fameux thé au lait, pain avec de la crème, fromage…). Au diable les problèmes intestinaux, de toutes façon c’est bon et offert avec amour, et puis j’ai envie de profiter du voyage également, le corps finira bien par s’adapter. Quant à ce soir, campement en forêt avec énorme feu de bois. D’ailleurs, je m’améliore en coupage de bois à la pierre, et allumage de feu de camp. Pas encore le top, mais tout de même de quoi signer un level up ! Avant que la nuit ne tombe, l’éclaircissement des nuages laissait apparaitre des sommets enneigés. Avec un peu de chance, demain ce sera plus claire que neige… c’est si dure de se mettre en route le matin quand il fait froid. Ah et au fait, malgré des réparations faites il y a deux semaines, ma tente s’est encore cassée la nuit passée suite à la neige qui est tombée. Toujours de quoi tenir debout, mais vivement que j’arrive à Kathmandu au Nepal pour en racheter une qui tienne la route. Surtout avec un temps pareil, je me sens de plus en plus vulnérable dedans. A part ça, que du bonheur!

Vendredi 01 Octobre 2010 : A deux heures du matin, lors de la traditionnelle pause pipi nocturne, le ciel dégagé laissait apparaitre lune et étoiles. Cela veut dire deux choses. D’une le reste de la nuit a été bien frais, et il était difficile d’ouvrir la tente au matin, tellement la fermeture était complètement gelée. De deux, cette dernière journée à cheval a eu lieu sous un soleil superbe offrant de beaux paysages aux couleurs orangées et monts enneigés. Je ne sais pas quand le guide a pris le temps de dormir, à chaque fois que l’un de nous s’est levé pendant la nuit, il était auprès du feu à se réchauffer. Il a du avoir bien froid lui avec son équipement rudimentaire. Cette journée s’est donc finie avec un retour sur Khatgal vers 16h. En passant, après un arrêt dans une yourte ce midi, je pense pouvoir dire que je suis entièrement réconcilié avec les spécialités locales. J’ai du attraper un microbe au début du séjour d’une manière ou d’une autre et maintenant, je suppose que mon corps commence à s’adapter aux conditions de vie ici. En tous cas, ce tour à cheval aura été plus qu’apprécie malgré des conditions climatiques plus extrêmes que le précédent. Mais le fait d’être en bonne santé, être plus à l’aise avec ma monture, et pouvoir partager tout cela avec un groupe, cela apporte tout de même beaucoup au plaisir. Ce soir, dodo au chaud à MS Guesthouse, et demain, espérons pouvoir se mettre en route pour Ulaanbaatar !

Samedi 02 Octobre 2010 : Journée transports. Premier mini-van à peine rempli pour rallier Khatgal à Moron, soit trois heures dans des conditions étonnamment confortables. Une fois arrivé, le bus pour Ulaanbaatar était déjà plein, on se dirige donc vers un autre mini-van. A noter la manière pour ramener le touriste : annoncer un prix bas, et une fois que tous les autres transports sont partis, annoncer le prix normal. On n’aime pas du tout la manière de faire, mais tant pis, on ne veut pas passer la nuit ici, donc on accepte. Et là, c’est festival, le transport Mongol à l’état pur : 21 passagers et autant de bagages dans un mini-van pouvant accueillir normalement pas plus de 12 personnes, et le tout pour 18 heures de route. ça se tasse, ça s’assoit les uns sur les autres, et vu l’était de la “route”, cela se transforme en auto-tamponneuse à l’intérieur. A côté de ça, on essaye de profiter de l’agréable compagnie des gens avec qui on rigole malgré le peu d’inter-compréhension. Petite anecdote, ici il est de coutume de recevoir un présent à deux mains, et non de se servir directement par soi-même. Du coup, quand j’ouvre un paquet de M&M’s pour en proposer à ceux qui m’entourent, en commençant naturellement par la plus jeune des passagères… la petite fille sur les genoux de sa maman attrape le paquet à deux mains ! Il a fallu que je réagisse rapidement après avoir compris mon erreur pour récupérer possession du trésor et, au contraire, verser quelques M&M’s dans le creux de ses deux mains afin qu’il en reste ainsi pour les autres. En tous cas, elle m’aura bien fait sourire… même si au fond je crois qu’elle aurait préféré garder tout le paquet pour elle !

Dimanche 03 Octobre 2010 :Enfin arrivé sur Ulaanbaatar, après une longue nuit de route. Le transport prenait sur la fin des allures de transport de clandestins mexicains à la frontière US… à éviter tous les grands axes routiers quitte à faire des détours et passer sur des pistes plus surprenantes les unes que les autres. Essayer d’éviter par la même occasion les contrôles de police, et laisser quelques passagers faire un bout de chemin à pied pour les récupérer plus tard, lorsque le contrôle est inévitable… et toujours aussi serré à l’intérieur. A côté de ça, on a vraiment traversé de beaux paysages, en particulier quand ils étaient éclairés par le coucher ou le lever du soleil, et le ciel, toujours aussi magnifiquement étoilé la nuit, sans oublier l’agréable compagnie des locaux plus souriants les uns que les autres. Souvenir particulier pour ce petit garçon au chapeau de cowboy qui n’arrêtait pas de me faire des grands signes en partant, après lui avoir offert une barre chocolatée. Reste de la journée passée à se reposer, de retour dans ma petite guesthouse à Ulaanbaatar, Idre’s Guesthouse. Cela fait du bien d’être propre et au chaud après ce petit tour dans le Nord !

 
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Posted in 2010/2011 : Greenland to New Zealand, Mongolia the 03rd of October, 2010

 

Khovsgol Nuur 1/2 : Revenge of Jolly Jumper

29 Sep 10

Horse riding around Khovsgol Nuur : Mountains, forest, rivers… and a huge lake.

Balades à cheval autour de Khovsgol Nuur : Montagnes, forêts, rivières… et un énorme lac.

Amit, CaYuS and Shiran

Tree and Mountains, Khovsgol Nuur

Mountains, Khovsgol Nuur

Gers and Mountains, Khovsgol Nuur

Steppes and clouds, Khovsgol Nuur

Mountains and river, Khovsgol Nuur

Horse guide cooking, Khovsgol Nuur

Mountains, river and horses, Khovsgol Nuur

Mountains, lake and horses, Khovsgol Nuur

CaYuS and horse, back, Khovsgol Nuur

Carnets de voyage (sorry, only in french) :
Attention, il s’agit la uniquement de notes quotidiennes prises au cours de mon periple. Il n’y a rien de reflechi, comme c’est ecrit sur l’instant, donc a prendre avec des pincettes. C’est la uniquement pour les plus curieux qui ne sauraient se contenter des photos.

Mardi 21 Septembre 2010 : Journée à profiter des joies de la capitale. Bien mangé, bu de l’eau pure, grand nettoyage et lavage des affaires. C’est incroyable le nombre de rinçages qu’il faut faire pour enlever toute la poussière qui s’y est incrustée. J’ai passé pas mal de temps au container market, qui est l’équivalent du marché qu’il y avait a Irkutsk. Autant pour flâner, que pour refaire des provisions de nourriture pour le prochain départ à l’aventure. Même si toujours pas de date ni de destination de prévue, il faut d’abord que je m’occupe de mon visa pour la Chine demain, et on verra en fonction. Niveau digestif, vraiment pas d’amélioration par contre… et ça commence à faire long.

Mercredi 22 Septembre 2010 : Rien à signaler de passionnant. Ambassade de Chine fermée pour cause de festival d’automne, donc je dois attendre encore deux jours pour faire ma demande de visa. J’ai quand même acheté mon billet de train pour Beijing, au départ le 7 Octobre d’Ulaanbaatar. Après plusieurs heures de recherche, j’ai enfin réussi à trouver du matériel de camping qui tienne la route dans le petit magasin allemand Seven Sumit (ils ont même des bonbonnes de gaz a vis, ce qui est assez exceptionnel ici, d’ailleurs je leur ai acheté la dernière). Mais cela reste malgré tout assez cher, importation oblige…
Pour finir sur une touche onirique, agréable moment passé dans la charmante petite “Librairie Papillon”.

Jeudi 23 Septembre 2010 : A retenir que Marco Polo, la soi-disant “meilleur pizzeria de la ville”, comme noté dans le Lonely Planet, est à éviter à tous prix. J’ai voulu me faire plaisir, c’était hors de prix, la nourriture n’avait pas de goût, et je me suis refait une intoxication alimentaire digne de ce nom… la prochaine fois, je m’en tiendrai aux valeurs sûres…

Vendredi 24 Septembre 2010 : Toujours malade avec de la fièvre cette nuit… je pense de toutes façon que c’était le prix à payer en passant par l’Asie. Cela dit, le régime Coca-Cola semble assez efficace (merci Maman!). Dans les bonnes nouvelles, j’ai réussi à faire mon visa pour la Chine dans la journée. De l’extérieur, ils ont l’air de demander beaucoup d’informations, mais au final ils ne vérifient pas grand chose vu que je n’étais pas entièrement aux “normes”, et c’est passé comme une lettre à la poste. Une fois n’est pas coutume, ils sont surtout intéressés par l’argent… Quoi qu’il en soit, je suis rassuré pour cette paperasse. Du coup demain si je suis en état physiquement, je repars pour un tour dans le pays, ça me fera du bien de bouger un peu et de voir du paysage !

Samedi 25 Septembre 2010 : Aujourd’hui, journée spéciale ! Mariage de Lolo et Pierrot auquel je ne peux malheureusement pas assister, mais je pense fort à vous les Loulous ! Et aujourd’hui, j’ai 24 ans. Donc pour fêter ça, après avoir mangé 24 M&M’s, j’ai décidé de faire 24h de bus ! Étant en meilleur forme, je me suis mis en route pour Moron, avec pour objectif de rejoindre le lac de Khovsgol Nuur en suivant (“La perle bleue de Mongolie”). Il a neigé cette nuit a Ulaanbaatar, donc cela laisse présager de fraîches nuits la haut dans le Nord, mais le paysage n’en sera que plus joli. A la recherche de mon bus, une charmante demoiselle s’est proposée de jouer les interprètes d’un instant pour m’aider dans ma quête. Enfin en voiture, j’ai fait la connaissance d’Amit et Shiran, couple de voyageurs israéliens en route pour la même destination que moi. Du coup sans tarder, on a décidé de tenter cette excursion ensemble et voir ce que cela donnera (je suis optimiste, je les aime bien les voyageurs israéliens depuis mon passage en Islande). Pour le moment, le bus, rempli a rabord, continue sa route sans relâche.

Dimanche 26 Septembre 2010 : Arrivé vers 9h à Moron, après une 20aine d’heures de trajet. La moitié était sur de la piste qui sautait partout, impossible de trouver une position pour dormir, mais à cote de ça, je m’attendais à pire, et j’ai plutôt apprécié le voyage : on a bien roulé tout du long, pas de panne, et le conducteur mettait vraiment une bonne ambiance. Juste une petite surprise ou une pause pipi s’est terminée en course nocturne dans la forêt pour rattraper le bus, mais c’était bon enfant et autour d’un beau levé de soleil en montagne. Après une après midi d’attente, on a eu un mini-van pour Khatgal : version plus rustique du bus, et expérience cette fois étrangement moins chaleureuse. Arrivé ici notre tour se confirme. On part donc demain avec Amit & Shiran pour cinq jours de randonnée à cheval dans les montagnes, sur la cote Ouest du Lac. Je ne pensais pas remonter à cheval de si tôt, mais après tout, autant profiter du poulain Mongol tant qu’on est en Mongolie. J’aurai bien assez loisir de me faire de longs treks dans la suite de mon voyage. Ce soir, dodo en “yourte à touriste” à MS guesthouse avant le départ. J’aurais aime éviter, mais je me suis laissé attirer par l’effet de groupe… tant pis, et puis c’est plus sympa d’être ensemble pour continuer à faire connaissance avec les zoziaux avant de se mettre en route. Pour finir sur un point négatif, ma gourde que j’aimais tant, ma petite Source flexible de 3L est définitivement morte malgré plusieurs tentatives de sauvetage… A savoir : Il n’est pas bon d’accrocher une gourde à une selle de cheval avec lequel on galope pendant une semaine, elle finira forcement par se percer ! Et pour finir sur une note plus positive, de chouettes discussions cet après midi à Bata’s guesthouse avec Julien de Grenoble, trekeur solitaire, qui entamait son deuxième mois en Mongolie.

Lundi 27 Septembre 2010 : Premier jour de randonnée à cheval, et comme chaque première journée, petite journée ; le temps de trouver guide, montures et que tout le monde se mette en route. Au moins, cela permet de commencer tranquillement. Sentiment assez agréable d’avoir monté il n’y a pas longtemps, car je me sens beaucoup plus à l’aise. Et mon nouveau Jolly Jumper a une bonne gueule malgré qu’il semble avoir pas mal de caractère. Notre guide, un bon vieux local, a tout le temps le sourire et même si son anglais est plus que limité, il nous fait bien rire et tous ensemble on arrive à se comprendre. A midi, il nous a invité dans sa yourte qui était sur le chemin, et sa femme nous a servi du yoghourt encore meilleur qu’à la maison, et du fromage qui ressemblait à du vrai fromage. Je n’aurai peut être pas du en prendre avec mon estomac faiblard ces temps-ci, néanmoins aucun regret car c’était bien bon, et malgré quelques petites douleurs ça va mieux ce soir. Cette nuit, campement sans rivière et pour seule source d’eau quelques flaques boueuses pour le bétail. Mais bon, pas de problème, maintenant j’apprends à prendre ce genre de choses avec philosophie. Demain, peut être, on aura de l’eau ;)

Mardi 28 Septembre 2010 : Assez bonne journée je dois dire. Un peu plus de six heures de dada dans des paysages de sapins aux couleurs orangées. En début d’après midi, on a pu retrouver une rivière, et ce soir, on campe à cote d’une autre. En ce moment même, à cote du feu car il fait bien frais dés que la nuit tombe. Après avoir goûté le plat à la viande de yak que s’est mijoté le guide, je crois que je vais aller me faufiler dans mon sac de couchage. Demain, il semblerait que l’on fasse du trek, ça va faire du bien de se défouler les jambes un peu !

Mercredi 29 Septembre 2010 : La nuit passée a été bien fraîche. Moins trois degrés dans la tente, de quoi longtemps hésiter à sortir du sac de couchage à deux heures du matin pour assouvir un besoin naturel. La journée a été un poil plus chaude, mais le temps a oscillé entre nuageux et pluvieux. Ceci étant dit, c’était une très agréable journée. Après une dose de monts et vallées, on a enfin pu voir les couleurs du fameux lac : “waaa, c’est beau, waaa, c’est grand”. Et le paysage un peu plus montagneux fait qu’une partie du chemin a été faite à pied, apportant un peu plus de diversité à la balade. Ce soir, toujours pluvieux, donc grand feu de camp pour se réchauffer. J’apprécie particulièrement la complicité des israéliens apportant un plus non négligeable au séjour, et avec l’amusante gentillesse du guide, pas de quoi s’ennuyer ! Il n’y a plus qu’à espérer un peu de soleil pour demain.

 
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Posted in 2010/2011 : Greenland to New Zealand, Mongolia the 29th of September, 2010

 

Mongolia horse riding 2/2 : To the Steppes and beyond !

20 Sep 10

On the way to Kharkhorin : horse riding through Mongolian great Steppes.

Sur la route de Kharkhorin : Balades à cheval au milieu des Steppes Mongoles dans toute leur splendeur.

Horse riding in the steppes... with a route

Nothing but the steppes, Mongolia

Horses in the steppes, Mongolia

Horse riding in the Mongolian steppes

CaYuS horse riding

On the way to Kharkhorin

River in the steppes

Yaks and the river

Sunset on the steppes with Yak, in Mongolia

Carnets de voyage (sorry, only in french) :
Attention, il s’agit la uniquement de notes quotidiennes prises au cours de mon periple. Il n’y a rien de reflechi, comme c’est ecrit sur l’instant, donc a prendre avec des pincettes. C’est la uniquement pour les plus curieux qui ne sauraient se contenter des photos.

Vendredi 17 Septembre 2010 : Départ quelque peu tardif ce matin, vu qu’on s’est mis en route vers 11h. Je suppose que c’est le prix à payer quand on repasse par le campement du guide. Du coup j’en ai profité pour jouer au foot avec les enfants des yourtes voisines, qui étaient forcément ravis, quand on sait à quel point je suis un grand footballer ! En partant, j’ai laissé derrière Medor, notre fidèle chienne qui nous avait adopté quelques jours auparavant à la cascade. En espérant qu’elle se trouvera une famille où rester. Je n’espère pas pour autant une famille chaleureuse… les Mongols ont beau être adorables et hospitaliers, ils n’ont pas l’aire de faire beaucoup de sentiments quand il s’agit d’animaux. Ces derniers sont plus élevés au coup de bâton qu’au su-sucre. Comme disait Sylvain, la sélection naturelle passant derrière, seuls les meilleurs survivent…
Après les paysages boisés du parc naturel vus ces derniers jours, la route de Kharkhorin est à l’image même de ce qu’on imagine des steppes Mongols : de grands espaces avec peu de végétation et pour seul dénivelé les montagnes au loin. Je ne sais pas si c’est un signe de regret, mais mon cheval a passé la journée à taper du pied, trembler, et secouer la tète plus que d’habitude. En tous cas, ce soir on a atterrit au milieu de nul part, avec pour seul point d’eau un puits à bétail marchant par tourniquet et datant surement des années 20. Sous entendu, pas de point d’eau. Si seulement j’avais su, j’aurai fait des réserves à la dernière rivière qu’on a passé… vu qu’il me faut au moins 2h pour traiter l’eau que je collecte, j’ai pour habitude de faire le plein la nuit. Du coup, je suis sur ma réserve et va falloir faire avec jusqu’à demain je ne sais pas quand, lorsqu’on retombera sur une rivière… Le guide a l’air de se consoler avec sa bouteille de lait de jument, je ne sais pas comment il fait. Encore à midi, on a été vivement invité dans une yourte pour en boire. Ayant refusé la première fois en disant que j’étais malade, l’hôte s’est bien vexé, du coup j’en ai pris un peu, et la c’était festival. ça s’est fini à manger du mouton tous ensemble et il m’offrait plein de gros bouts de gras (le genre de bouts que nous on à l’habitude de jeter…). En sortant, le guide qui avait pris plusieurs bols de lait (et essayé de m’en donner autant) a vomi et s’est senti mal pendant les deux heures qui ont suivi. Comment puis-je espérer résister aux produits locaux si même les locaux n’y arrivent pas ? Et le tout sans vexer personne… Grande problématique de la vie en Mongolie ! En tous cas, mon estomac survit tant bien que mal et mon popotin avec. Quelle expérience.

Samedi 18 Septembre 2010 : Au réveil ce matin, ma tente était recouverte de glace. Heureusement que j’ai dormi bien au chaud dans mon sac de couchage et ma laine de Mérinos. Impressionnant les écarts de température nuit/jour. Je dois dire que cette journée a plutôt mal commencé, disons que je me suis levé du mauvais pied. J’ai un système digestif toujours en carton, et je n’ai pas eu le plaisir de pouvoir me mettre un coup d’eau sur la figure ou au moins me laver les mains… Après trois heures de cheval, le guide voulait me faire prendre ma pause repas alors qu’il n’y avait toujours aucune source d’eau à l’horizon. Étant à sec, il a fallu que j’insiste plusieurs fois pour qu’on trouve enfin une rivière avant de s’arrêter. Ce qui a été finalement le cas vers 13h. Cet après midi, malgré une longue journée de 8h de cheval, ça allait mieux. J’ai pu me défouler en galopant dans les steppes, ce qui est toujours plus relaxant que du pas qui n’avance pas ou du trot qui épuise vite (je crois qu’il faudra que je prenne des cours de trot, ce n’est pas possible que cela me crève autant, je dois mal m’y prendre). Qui plus est, ce soir on campe près d’une grande rivière, et on a eu un beau coucher de soleil. Rien de tel pour raviver le moral et bien finir la journée ! Mon guide est toujours très curieux de moi et de mon matériel. Comme beaucoup de Mongols, il est fan de ma pierre à feu. Des fois je fais exprès de regarder ailleurs car je sais qu’il veut regarder de plus près comment ça marche, ou m’emprunter quelque chose. Mais des fois c’est un peu trop… ce soir par exemple, j’avais besoin de souffler un peu, donc j’ai mangé dans ma tente. Au moins, c’est certains, je ne pourrai pas lui reprocher de ne pas être attentionné !

Dimanche 19 Septembre 2010 : Et bien nous revoilà de retour à Kharkhorin après une nouvelle longue journée d’environ 8 heures de cheval. Tout le monde est content d’avoir un peu de repos ce soir ! Aujourd’hui, on a passé notre temps avec le guide à se chamailler car on n’arrivait pas à se comprendre, et du coup il insistait. Il voulait prendre des pauses quand moi je voulais continuer pour ne pas arriver trop tard (“Chu, chu, Karakorum !” que je répétais). Puis il ne retrouvait plus le chemin du campement une fois arrivé à la ville. Forcement étant fatigué aussi, je suis de mauvaise langue et je bougonne plus que la normale… A ce sujet, un morceau qui m’est un peu resté en travers de la gorge, c’est qu’on me demande, une fois arrivé a destination, de payer pour la semaine pratiquement le double du prix fixé initialement. Apparemment Guillaume et Sylvain ont été entièrement remboursé du fait de l’accident. ça a donc du sens que je me retrouve seul pour payer les trois chevaux, mais j’aurai aimé le savoir dés le début, et ne pas avoir la surprise à l’arrivée. Car dans ces conditions, j’aurai peut être négocié la chose autrement, voire rentrer avec eux et repartir ailleurs, ou avec un autre groupe. Enfin… ce qui est fait, est fait.
Je retiendrai malgré tout la très belle expérience du cheval en Mongolie. Ce sentiment de liberté inégalé quand on dévale au galop ces grands espaces. Cela ne va pas m’empêcher de faire un petit break histoire de me remettre sur pied physiquement et on verra l’aventure cheval pendant un mois et en solitaire pour plus tard ! En attendant, je vais voir si je peux rentrer sur Ulaanbaatar demain, ou s’il faut que je reste un jour de plus ici si le bus est déjà complet.

Lundi 20 Septembre 2010 : Journée bus ! J’ai pu finalement avoir une place et ce soir je dors en auberge de jeunesse à Ulaanbaatar (youpi !), mais quelle aventure. Le bus, complet à rabord, est tombé en panne au moins une 20aine de fois. A chaque fois qu’on ralentissait, on craignait de devoir s’arrêter pour ouvrir le capot et relancer le moteur… chose qu’on faisait la plupart du temps. Au final, un autre bus est venu nous chercher, et le voyage initial de 5h aura duré près de 10h. On comprend pourquoi il est annoncé en tant que voyage de 8h dans le Lonely Planet… car c’est une moyenne avec imprévus compris (le bus était déjà tombé en panne quand je l’avais pris dix jours plus tôt à l’aller). En tous cas maintenant, c’est parti pour une petite cure de remise en forme, organisation des prochaines semaines, et les joies de la paperasse et autre visa comprises. Guillaume & Sylvain ont visiblement réussi à rentrer en France entre temps. Quant à moi ce soir, mes pensées vont vers Jolly Jumper, cheval le plus rapide de l’Ouest. On en aura parcouru des steppes tous les deux. Ton hennissement à l’approche des yourtes va me manquer. Sain yavaarai mon ami ! Et chu, chu !

 
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Posted in 2010/2011 : Greenland to New Zealand, Mongolia the 20th of September, 2010

 

Mongolia horse riding 1/2 : To the Lakes and back !

16 Sep 10

Orkhon Khurkhree to Naiman Nuur : Waterfall, rivers, forests, lakes and a few gers.

Orkhon Khurkhree à Naiman Nuur : Cascade, rivières, forêts, lacs et quelques yourtes.

Orkhon Khurkhree waterfall

Horses and guide

Camping and fire camp in the forest

River in the forest

Horse riding to Naiman Nuur

Mongolian ger into the fog

Foggy horse rope

Lake in Naiman Nuur 3

Yaks and Lake

Lake in Naiman Nuur 2

Lake in Naiman Nuur 1

Sunshine on the river

CaYuS, tent and ger

Carnets de voyage (sorry, only in french) :
Attention, il s’agit la uniquement de notes quotidiennes prises au cours de mon periple. Il n’y a rien de reflechi, comme c’est ecrit sur l’instant, donc a prendre avec des pincettes. C’est la uniquement pour les plus curieux qui ne sauraient se contenter des photos.

Lundi 13 Septembre 2010 : Il semblerait que mon corps se remette petit à petit. Pas encore le paradis, mais au moins je n’ai plus de fièvre. Je traite désormais toute l’eau que je bois (c’est possible que ça vienne de là également, car toutes les rivières ici sont entourées de bétail…), et j’essaie de faire attention à ce que je mange. Pas évident quand on ne veut pas vexer celui qui nous offre de la nourriture. Du coup, ce matin j’ai abandonné Sylvain et Guillaume pour enfin partir à cheval. Dans l’équipe, un guide Mongol avec sa monture, un cheval de bat pour les affaires, et mon fidèle destrier. A l’heure qu’il est, j’espère que Guillaume et Sylvain auront réussi à trouver une jeep pour rentrer à la capitale. Pour ma part, c’est la vraie aventure qui commence ! Galoper cheveux au vent dans les steppes Mongoles, tout en passant rivières, forêts, troupeaux de yaks et autres chevaux en libertés… un rêve qui fait mal aux bijoux de famille. ça devrait aller mieux avec un petit temps d’adaptation. Je suis déjà très content d’être passé du stade “mais tu vas avancer oui ? Chu ! Chu !” (“chu” = expression utilisée par les Mongols pour faire avancer leurs chevaux) à celui du galop. Cela fait quand même plaisir après 15 ans sans être monté, et dans l’absolu la première fois a monter en liberté, hors d’un manège. Mon guide ne parle pas un mot d’anglais, donc notre communication en Mongol est quelque peu rudimentaire. Je suis content d’avoir mon petit phrasebook Lonely Planet, ça m’aura sauvé la mise plus d’une fois. Ce soir, au coin du feu, campement en forêt dans le beau parc national de Naiman Nuur, je profite de la vie. En tous cas, c’est amusant, je crois que mon guide est limite plus curieux de moi et de mon équipement que je ne suis de lui. Toujours à regarder comment je m’installe, content de m’aider à monter ma tente, ou chercher à comprendre comment marche ma pierre à feu. En ayant une communication limitée, cela crée tout de même une certaine complicité qui est agréable. Sur ce, dodo.

Mardi 14 Septembre 2010 : Le temps vire au vinaigre. Il a plu cette nuit, et c’était encore bien couvert/pluvieux toute la journée. Ce matin, on a pris les chevaux pour monter dans la montagne en direction des huit lacs. C’est qu’ils sont robustes ces petits gars ; ils grimpent bien ! J’apprécie de plus en plus la compagnie de mon guide. Attentionné, et il est souvent en train de chanter des chants Mongols quand on est à cheval. Cela donne un côté vraiment spécial à la balade. A plusieurs reprises, il me laisse également mener la marche, ce qui me donne aussi le plaisir de l’exploration du haut de ma monture. Je l’aime bien aussi ce dernier, il a des bonnes qualités de trekeur, même si comme moi, il a toujours envie de s’arrêter pour manger. Mais il va toujours essayer de trouver le chemin le plus simple, quitte à faire un détour, même si encore des fois, on n’est pas toujours d’accord, et le chemin simple pour lui, peut dire que c’est moi qui me mange des branches de sapin. Vers midi on est arrivé aux lacs sous un temps bien rafraîchi. On s’est donc réchauffé dans une yourte du coin, et on a décidé de camper là, car il n’est pas impossible qu’il neige dans la nuit. Néanmoins, on a fait une dernière petite balade cet après midi, sans cheval de bat, juste pour se faire plaisir autour des lacs. Mon guide a voulu me montrer ce que nos montures avaient dans le ventre ; il a donc accroché mon cheval au sien, et il est parti dans des galops sur sol rocheux qu’il fallait mieux être bien accroché. On voit qu’il connait son métier, tout comme les chevaux. On s’est malgré tout fait quelques petites frayeurs à se retrouver face à des gros rochers ou des trous qu’on n’avait pas vus, sachant que ce n’est pas évident de contrôler les bestiaux quand les deux sont accrochés ensemble. Mais c’était malgré tout un bon entrainement, et définitivement un bon divertissement. Qui plus est, j’ai re-réglé mes étriers ce matin, en un peu plus court, ce qui fait que j’arrive mieux à amortir mon poids et donc soulager mon popotin ! Ce soir, on va se passer de la tente au profit d’un bon dodo au chaud près du poêle de la yourte. Au moins cette fois il ne s’agit pas d’une yourte à touristes avec écran plat, lit et machine à laver… tout le monde par terre et aménagement traditionnel. Malheureusement, leur gentillesse inégalée fait que j’ai encore eu le droit à plusieurs rations de lait de jument, beurre de fromage et autre thé au lait… le tout au détriment de mon estomac qui crie pour un retour express dans la capitale. Cela dit en retour, ils ont beaucoup aimé mon mélange de noix/noisettes/fruits secs. Encore cinq jours de dada, et on va essayer de rentrer se remettre en forme !

Mercredi 15 Septembre 2010 : Souvenir étrange d’une nuit d’été en Mongolie. Vers 1h du matin, j’ai quitté la yourte pour satisfaire un besoin naturel. Au milieu de nul part, c’est la nuit noire. Muni de ma lampe frontale, je me dirige à quelques dizaines de mètres, et je fais comme chez moi. Un bruit sourd se rapproche de derrière, je me retourne… et je vois un énorme yak, attiré par le bruit, venu assouvir sa curiosité. C’est assez bizarre comme situation. Heureusement encore que le bestiau a plus peur de l’homme que l’inverse ! Au matin, la brume laisse petit à petit apparaître un temps et des paysages magnifiques. Du coup, on en a profité pour aller voir d’autres lacs dans le coin. Quatre heures de trot dans des endroits sublimes aux charmantes couleurs automnales. Je regrette seulement que mon ventre me transforme ce plaisir en une douleur permanente. J’ai vraiment hâte de guérir, je prends des médicaments anti-diarrhéique, et même si au fond je traite toute l’eau que je bois (Micropure forte : chlore + ions d’argent), je ne suis pas certains que cela soit entièrement efficace contre tous les microbes présents dans les fientes de bétail qui entourent les points d’eau. Enfin, on verra au long terme pour en tirer des conclusions. A midi, on a récupéré les affaires dans la yourte où on a passé la nuit, et on s’est mis en route direction Kharkhorin. On a donc un jour pour rejoindre le camp où j’ai laissé Guillaume et Sylvain, et trois jours pour faire le voyage qu’on a fait en jeep à l’aller. Au moins, il fait beau, et les paysages valent vraiment le détour… ça vaut bien un mal de ventre permanent (enfin je crois…).

Jeudi 16 Septembre 2010 : Pas trop mal au bidon aujourd’hui et très beau soleil ; on a donc pu rejoindre le camp dans la joie et la bonne humeur en début d’après midi. Ce qui a laissé à tout le monde, chevaux compris, l’occasion de se reposer avant d’attaquer le gros morceau restant : 130 km pour les trois prochains jours. En passant, je suis toujours surpris à quel point nos montures peuvent être effrayées pour un rien. Ce matin, on avançait au pas, je regardais le paysage, bercé par mon cheval. Sur un rocher. un aigle prend son envol. Je savoure l’instant qui dure une micro-seconde, car mon cheval prend peur et se met à partir dans tous les sens. Et pire, des fois il ne sait même pas pourquoi avoir peur, mais par solidarité, si il voit son pote cheval d’à côté s’effrayer, il va en faire autant. Alors on serre rapidement les jambes pour rester en selle, et on tire sur les rennes pour calmer la bête, et surtout, on remercie que cela n’arrive pas quand on est en plein galop…
Sur le chemin, on s’est arrêté dans un petit magasin pour acheter deux trois gâteaux. En sortant, mon guide me fait signe de lui acheter des cigarettes. Évidemment que oui, mais de retour dans le magasin, pas un mot, il ne voulait même pas me dire ce qu’il voulait comme marque. Vu ma culture en la question, j’ai pris un paquet au pif. Mais c’est étrange, je n’ai pas compris s’il était gêné de montrer à la vendeuse que je lui payais quelque chose, ou s’il y avait une autre raison… j’avoue ne pas avoir saisi. Bref. Demain sera une longue journée. Repos.

 
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Posted in 2010/2011 : Greenland to New Zealand, Mongolia the 16th of September, 2010

 

Ok dudes, let’s find some horses !

12 Sep 10

With a van to the countryside, looking for horses to ride around Naiman Nuur national park.

Avec un van direction la campagne, à la recherche de chevaux pour se balader dans le parc national de Naiman Nuur.

Van to Orkhon Khurkhree

Mongolian steppes 2

Guillaume, CaYuS & Sylvain

Mongolian steppes 1

Catching the horses in Mongolia

Ger in Mongolia

Sunset on the steppes, with horses

Carnets de voyage (sorry, only in french) :
Attention, il s’agit la uniquement de notes quotidiennes prises au cours de mon periple. Il n’y a rien de reflechi, comme c’est ecrit sur l’instant, donc a prendre avec des pincettes. C’est la uniquement pour les plus curieux qui ne sauraient se contenter des photos.

Vendredi 10 Septembre 2010 : Ce matin on a pris le bus pour Kharkhorin, ancienne capitale Mongole. Le trajet de 7 heures s’est assez bien déroulé au final : bus récent, route convenable, quelques arrêts dont une pause repas et une pause mécanique (ou on n’a pas vraiment compris le pourquoi tout d’un coup ils ont démonté le moteur, mais on a fini par repartir…). Au repas dans un petit boui-boui local, la carte entièrement en Mongol, pas évident pour faire son choix. J’ai donc commandé comme monsieur le chauffeur de bus et j’ai eu le droit au traditionnel : du mouton bouilli avec du thé au lait (ou plutôt du lait à l’eau, je n’ai pas vraiment vu le thé) en guise de boisson. L’ensemble étant assez… nourrissant. Moins évident pour Guillaume et Sylvain qui sont végétariens, surtout dans un pays où la viande se retrouve dans tous les plats. Dans le bus, on a commencé à se faire accoster pour nous proposer des séjours en yourte et autres tours à cheval. A l’arrivée, une deuxième personne de la même compagnie nous attendait pour en remettre une couche. Au final c’est simple… ils ont embarqué tous les touristes du bus, nous compris ! Personnellement on n’est pas vraiment intéressés par la yourte avec écran plat, hifi et internet – on a vu mieux niveau traditionnel – surtout qu’on a nos tentes avec nous. Par contre ils nous ont permis de camper à côté de chez eux ce qui nous fait profiter de l’eau et des toilettes. Et puis on a pu négocier un séjour à cheval fort sympathique. On part donc demain en jeep pour se rapprocher du parc national de Naiman Nuur (= “Huit lacs”). Le lendemain commencera la balade avec 5 chevaux (un pour chacun d’entre nous + un cheval de bat + guide avec son cheval) pour aller jusqu’à la cascade d’Orkhon Khurkhree, les huits lacs, et revenir à notre point de camping actuel, à Kharkhorin, dans 8 jours. Sylvain a assez bien joué les négociateurs pour le coup, en faisant sauter les frais de guides et baissant le prix de location par cheval de 12 a 10 dollars par jour. Ce qui nous fait tout compris pour les 8 jours, avec le trajet en jeep, 140 dollars par personne. Qui plus est, le guide étant autonome, pas besoin de s’occuper de le nourrir, et c’est lui qui s’occupera du cheval de bat et de garder les chevaux pendant la nuit. Pour une négociation effectuée en buvant du lait de jument (pas mauvais, mais surprenant), tout cela s’annonce assez excitant. Qui plus est, je commence à vraiment bien m’entendre avec les deux loustics. Cette nuit, le ciel rempli d’étoiles laisse même apparaitre la voie lactée. Je pourrai continuer d’écrire longtemps, mais l’idée est que je suis ravi d’être ici ce soir, au beau milieu des steppes Mongoles.

Samedi 11 Septembre 2010 : Aujourd’hui, la jeep, ou plutôt le van nous a amené au point de campement prévu. Environ 5 heures de routes (pour 130km !) en faisant beaucoup d’arrêts, pour laisser refroidir le moteur (ça tape bien la journée ici) et dire bonjour aux locaux. Ce qui implique plusieurs tournées de lait de jument et de fromage au beurre (ou beurre au fromage… bref, quelque chose de vraiment très gras) dans les yourtes croisées en cours de route. Enfin “route”, c’est vite dit… car ici à part des grandes étendues de plaines, des montagnes en fond, des yaks, chevaux et autres bétails en liberté, des rivières et quelques arbres, le tout parsemé de yourtes… et bien il n’y a pas grand chose. Et c’est tant mieux ! On est enfin dans la Mongolie qui fait rêver depuis si longtemps. Ce soir, petite douche dans la rivière à Orkhon Khurkhree et balade dans les steppes. Quant à demain, ce sera le début de l’aventure à dada !

Dimanche 12 Septembre 2010 : Journée à problèmes… Tout d’abord je fais une intoxication alimentaire avec je crois tous les produits locaux ingérés ces derniers jours, couronné par ma nourriture qui a mal supporté la chaleur. Du coup journée jeune en essayant de me réhydrater le plus possible. Quelques légumes lyophilises ce soir, et espérons que demain la fièvre et les maux de tête seront partis. Sinon, vers midi, on s’est enfin mis en route à cheval. Malheureusement, le cheval de Sylvain a eu une frayeur à un moment et ce dernier a fait une mauvaise chute. Bilan après avoir galéré quelques heures pour trouver un “médecin” dans le coin : on pensait le poignet démis, mais en fait c’est le bras qui est cassé. Demain, Guillaume et Sylvain se remettront donc en route pour Ulaanbaatar afin d’y recevoir les soins appropriés. Quant à moi, je ne sais pas si je continue l’aventure en solitaire. On verra l’état de mon estomac. C’est dommage en tous cas, on s’amusait bien tous les trois…

 
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Posted in 2010/2011 : Greenland to New Zealand, Mongolia the 12th of September, 2010

 

Welcome to Mongolia !

09 Sep 10

Another train to a great country !

Un autre train vers un grand pays !

Trans-Mongolian Railway

Sunset on the train station

Mongolian border

Shantytown in Ulaanbaatar, Mongolia

Carnets de voyage (sorry, only in french) :
Attention, il s’agit la uniquement de notes quotidiennes prises au cours de mon periple. Il n’y a rien de reflechi, comme c’est ecrit sur l’instant, donc a prendre avec des pincettes. C’est la uniquement pour les plus curieux qui ne sauraient se contenter des photos.

Mardi 07 Septembre 2010 : Dernier jour en Russie, et départ pour la Mongolie. Dernier passage au marché d’Irkutsk où les vendeurs souriants, avec qui on rigole de mon incompréhension permanente, me laissent un chaleureux souvenir du coin. Vu que je peux profiter des services de l’auberge de jeunesse jusqu’au soir, même si j’ai déjà rendu les clefs, j’avance sur l’organisation de ces prochains mois en Asie. Tant de choses intéressantes à envisager, à voir ce que le budget et les opportunités permettront de réaliser. Dans le train pour la Mongolie – arrivée dans 36 heures – je suis assez inquiet pour le passage au poste frontière Russe. Je ne suis pas certains d’être entièrement en règle car je ne me suis pas enregistré dans les villes où je suis passé. D’un autre côté, ce n’était à chaque fois que pour 1 ou 2 nuits, et c’est tellement flou au niveau administratif, personne n’arrive à m’assurer ce qu’il faut faire ou pas. Tout ce qui est sûr c’est que derrière tout ça il y a une histoire de faire rentrer de l’argent et demander des pots de vin… Espérons néanmoins que je puisse rentrer en Mongolie sans trop de souci.

Mercredi 08 Septembre 2010 : Welcome to Mongolia ! Journée passée dans le train, même si en vrai il y a beaucoup moins de temps de route que prévu, mais on passe environ 6h d’attente à la frontière Russe, et 2h30 à la frontière Mongole. Ils prennent nos passeports pendant un moment (va savoir ce qu’ils font avec… surtout nos amis Russes… bon ok je suis mauvaise langue), font les vérifications douanières, et on attend qu’ils changent la locomotive et adaptent le train pour passer des rails d’un pays à l’autre. Au final, on ne va pas se plaindre, toutes les formalités sont passées sans problème. Qui plus est, le voyage est agréable avec des paysages qui sentent bon la Mongolie, et le train (qui est parti au départ à plusieurs wagons pour finir à un seul!) est rempli de voyageurs plus que sympathiques. Pour ma part, je partage mon compartiment avec une famille américaine, dont une petite tête blonde de deux ans.
Adieu Russie, il faudra néanmoins que je revienne plus longtemps pour vraiment découvrir la Sibérie. Je n’en aurai malheureusement eu qu’un bref aperçu touristique… Quoi qu’il en soit, let’s enjoy Mongolia now !

Jeudi 09 Septembre 2010 : Arrivée à Ulaanbaatar ce matin. Capitale de la Mongolie, ville poussiéreuse de plus d’1 000 000 d’habitants (un tiers du pays) et qui continue de grossir à cause de l’exode rural. Des bidonvilles qui se créent, et un trafic routier assez conséquent et désorganisé à cause d’une ville qui grossit trop vite et dont l’infrastructure a du mal a suivre. Mais bon. A côté de ça, en arrivant ce matin en auberge de jeunesse (Idre’s guesthouse), je suis tombé sur deux français aux bouilles fort sympathiques : Guillaume, 25 ans, finissant un voyage de six mois, et Sylvain, 23 ans, au milieu d’un voyage de deux ans. Deux potes de lycée voyageant ensemble et qui ont pris le risque de m’accepter pour un tour. Du coup dés demain, sans tarder c’est décidé, direction tous les trois pour le centre de la Mongolie et ses parcs nationaux, ses balades à pied ou à cheval, et son lot de surprises qui iront surement avec ! Retour prévu dans 2 ou 3 semaines. En attendant, silence radio…

 
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Posted in 2010/2011 : Greenland to New Zealand, Mongolia the 09th of September, 2010